Back

Communiqué - 13 mars 2024

44 millions € de crédits bancaires pour les entreprises bruxelloises en 2023 grâce aux garanties de finance&invest.brussels

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Bruxelles, 13 mars 2024. L’année 2023 marque un tournant important pour le groupe finance&invest.brussels. Avec l’octroi de garanties bancaires atteignant 20 millions d’euros, 122 entreprises bruxelloises ont pu obtenir leur crédit professionnel, via leur banque, pour un total de 44 millions d’euros. Cette performance exceptionnelle a été rendue possible grâce à une simplification du processus d’approbation des garanties, stimulant ainsi l’octroi de crédits professionnels en Région bruxelloise. Ces efforts ont permis de soutenir près de 840 emplois dans divers secteurs et ont démontré l’importance d’un partenariat efficace avec les banques pour le développement économique de la Région bruxelloise.

Le record historique est d’autant plus significatif qu’il met fin à une baisse progressive observée depuis plusieurs années à Bruxelles. En effet, un tel volume de garanties n’avait jamais été atteint depuis la création du Fonds Bruxellois de Garantie en 1999 dont la gestion est depuis 2016 assurée par finance&invest.brussels. Pour donner un ordre de grandeur, ces cinq dernières années, seuls 10 millions d’euros de garanties étaient généralement accordées, couvrant environ 18 millions d’euros de crédits professionnels.

La raison de cette baisse ? Un processus décisionnel long et complexe. Cependant, en collaboration avec Febelfin, le processus d’octroi de garanties a été simplifié, s’inspirant des modèles en place en Flandre et en Wallonie. Depuis le 1er juillet 2022, les banques peuvent décider de l’octroi de garanties jusqu’à 500.000 euros. Ce processus simplifié et automatisé via une plateforme en ligne a permis un gain de temps et d’efficacité pour les banques, stimulant ainsi l’octroi de crédits professionnels. Pour des montants supérieurs à 500.000 euros et jusqu’à 1,5 million d’euros, une demande de garantie peut toujours être introduite auprès de finance&invest.brussels via la banque de l’entreprise.

En 2023, le nouveau dispositif de finance&invest.brussels a prouvé son efficacité et son utilité pour les entreprises bruxelloises, inversant la tendance à la baisse. « Ce changement historique dans le paysage des garanties bancaires à Bruxelles démontre la valeur du système simplifié que nous avons mis en place. Sans l’apport de nos garanties, il est fort probable que nombre d’entreprises auraient rencontré des difficultés pour obtenir leur crédit. Après un démarrage prometteur en 2022, nous avons confirmé cette tendance positive en 2023, illustrant l’impact positif de notre réforme pour la Région de Bruxelles-Capitale », déclare Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels.

Près de 840 emplois ont ainsi été soutenus en 2023 à Bruxelles grâce à l’octroi de ces garanties. Les secteurs principalement bénéficiaires ont été le commerce et les services B2C (30%), l’Horeca (27%) et les autres services B2B (20%). Une augmentation notable (30%) du nombre d’entreprises soutenues dans leur transmission a également été observée.

« Ce bilan prouve que cette réforme de la garantie bancaire était nécessaire. Grâce à elle, la Région, via finance&invest.brussels, peut soutenir un plus grand nombre d’indépendant·es et de petites entreprises bruxelloises, en particulier celles qui ont peu de garanties à offrir aux banques. C’est également une preuve que le travail de professionnalisation de nos outils économiques et notre volonté de simplifier la vie des entreprises bruxelloises portent leurs fruits », souligne la Secrétaire d’Etat à la Transition économique

L’élargissement du réseau de banques partenaires de finance&invest.brussels a également contribué au succès de cette initiative. Depuis 2023, BEOBANK et BANQUE VAN BREDA ont intégré ce réseau, rejoignant ainsi Belfius, ING, BNP PARIBAS FORTIS et KBC dans l’utilisation de ce dispositif.

« Face à ces résultats encourageants, l’objectif pour 2024 est de maintenir et d’augmenter encore ce niveau d’activité, en partenariat avec les banques, pour le bénéfice des entreprises bruxelloises. Nous restons déterminés à soutenir les entreprises bruxelloises, contribuant ainsi à un écosystème économique dynamique et résilient », relève Ellen Hansen, Head of Automated products & guarantees

Le mécanisme de garantie proposé par la Région bruxelloise via finance&invest.brussels, à l’instar des autres régions, a, de plus, un impact économique significatif grâce à son effet multiplicateur sur les fonds publics.

Pierre Hermant précise : « Le mécanisme de garantie publique, grâce à son effet multiplicateur, stimule les prêts bancaires aux entreprises locales. Il optimise l’utilisation des fonds publics en n’intervenant qu’en cas de défaillance de l’entreprise, permettant ainsi un soutien plus large et efficace au bénéfice des entreprises bruxelloises ».

Il est en effet essentiel de comprendre le rôle d’une garantie publique et son effet multiplicateur : elle n’entre en jeu qu’en cas de défaillance d’une entreprise (par exemple, une faillite). Sur les 20 millions d’euros de garanties accordées en 2023, la Région ne devrait finalement intervenir qu’en cas de futures faillites qui surviendront dans les années à venir, soit environ 15-20 % des 20 millions d’euros de garanties accordées (soit 3-4 millions d’euros). En revanche, si la Région avait dû investir directement ces 3-4 millions d’euros dans différentes entreprises, elle aurait pu soutenir beaucoup moins d’entreprises qu’avec la garantie. C’est l’effet multiplicateur de la garantie. Ce mécanisme incite donc les banques à accorder davantage de prêts aux entreprises locales en garantissant une partie des crédits accordés.

Back

Communiqué - 24 février 2024

Une analyse ESG standardisée des entreprises pour les investisseurs publics

COMMUNIQUE DE PRESSE 24 février 2024

Bruxelles, le 24 février 2024. Les quatre invests publics régionaux et fédéral, finance&invest.brussels, PMV, Wallonie Entreprendre et la SFPIM, adoptent le même outil de reporting des performances ESG d’entreprise. Composé de critères non-financiers, l’Impact Scoring Plateform permet d’établir le profil de la durabilité d’une entreprise, conformément aux normes européennes. Une valeur ajoutée également pour l’entreprise qui pourra si nécessaire partager ses résultats avec ses parties prenantes (investisseurs, collaborateurs et clients). La digitalisation de ce nouveau dispositif est rendue possible grâce à la synergie entre l’expertise d’investissement à impact des invests publics et l’innovation technologique de la scale-up Greenomy et la collaboration de l’ULB. Une approche standardisée permet de prendre des décisions éclairées d’investissement durable, accélérant la transition environnementale tout en gérant les risques et opportunités pour améliorer la probabilité de réussite des investissements.

Dans un contexte où le monde de l’entreprise doit lui aussi accélérer le mouvement vers une économie sans carbone, il est essentiel de souligner l’importance du développement à long terme et des implications ESG (environnementales, sociales et de bonne gouvernance). La réglementation européenne renforçant les exigences en matière de reporting de durabilité (CSRD) pour les entreprises, qui fait partie du Green Deal européen, sera transposée dans la législation nationale d’ici début juillet 2024. La commission travaille par ailleurs actuellement sur une version simplifiée (VSME) de la CSRD, approche avec laquelle l’ISP est alignée.

La CSRD imposera aux entreprises, en particulier aux grandes entreprises, l’obligation de communiquer chaque année sur leurs indicateurs de performance ESG afin de mieux évaluer leur impact. Cette formalité administrative, souvent longue et fastidieuse, peut désormais être simplifiée grâce aux avancées technologiques.

Concrètement, l’Impact Scoring Plateform (ISP) est adaptée aux réalités des sociétés, start-ups, scale-ups et PME,  et constitue une offre sur mesure par secteur, alignée sur les normes existantes. Cette plateforme permet à l’entreprise de remplir un seul questionnaire spécifique – concernant les aspects ESG et Impact de son activité – qu’elle peut par la suite partager facilement. Elle propose une grille de critères simplifiés contrairement à la réglementation qui est très technique et complexe. De plus, la plateforme intelligente et automatisée offre aux entreprises la possibilité de se conformer aux exigences en matière de durabilité de manière efficace et sans alourdir leurs processus internes grâce à une mise à jour annuelle.

Bien que l’outil fournisse le résultat de la maturité ESG de l’entreprise, la stratégie d’investissement ESG et les actions à entreprendre restent des décisions individuelles prises par chaque investisseur public.

Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels : « A l’initiative de cette méthode d’investissement durable nommée «Impact Scoring Platform » (ISP), finance&invest.brussels se réjouit de l’engagement des autres investisseurs publics. L’utilisation d’une norme de référence digitalisée pour évaluer les critères ESG facilite les décisions d’investissement et encourage un impact positif sur la société et l’environnement. L’ISP offre une opportunité d’insuffler les meilleures pratiques aux entreprises, en les aidant à améliorer leur durabilité. Les sociétés d’investissement public agissent ainsi comme catalyseurs du changement, en encourageant la priorité à la durabilité dans les opérations des entreprises».

Et Franc Bogovic, COO de finance&invest.brussels, de préciser : « Il est important de souligner que notre méthodologie commune est alignée sur la réglementation européenne, ce qui signifie qu’il n’y a pas de subjectivité ou d’idéologie dans nos questions. Grâce à cette réglementation européenne, il y aura une harmonisation dans le reporting ESG des grandes PME, et en utilisant cet outil commun, les start-ups, scale-ups et PME belges pourront s’aligner dès le début sur cette référence ».

Michel Casselman, CEO de PMV : « Chez PMV, nous pensons qu’il est essentiel d’apporter à nos PME le meilleur soutien possible pour les aider à faire la transition vers une économie durable. Un outil comme l’Impact Scoring Platform peut les y aider. Il fournit à l’entreprise un passeport de durabilité unique et centralisé qui peut être rendu accessible aux différentes institutions financières belges, allégeant ainsi la charge administrative pour nos entreprises, ce que les banques peuvent probablement aussi soutenir. En outre, l’outil peut également être utilisé comme outil de reporting, étant donné qu’il est préparé conformément aux normes applicables. En d’autres termes, un double bénéfice pour nos entreprises sur la voie d’une économie à faibles émissions de carbone».

Olivier Vanderijst, CEO de Wallonie Entreprendre : «WE est convaincue que la transition ESG est une opportunité pour toutes les entreprises quelle que soit leur taille, leur maturité ou leur secteur et WE veut soutenir les sociétés dans ce changement positif. Les « early adopters » d’aujourd’hui seront les mieux positionnés demain. C’est pourquoi WE souhaite s’aligner avec les autres grands invests belges sur des critères de mesures ESG communs».

Koen Van Loo, CEO de SFPIM se réjouit de cette synergie supplémentaire entre SFPIM et les invests régionaux. « Les bonnes performances ESG sont de plus en plus présentes lors de la considération d’un investissement et sont aussi bénéfiques pour les sociétés-mêmes. Cette synergie permet de renforcer nos ambitions ESG sans alourdir les obligations de nos participations ».

L’utilisation de la nouvelle plateforme suscite déjà l’enthousiasme et l’intérêt de BECI, Voka,  UCM et UNIZO. Prochainement, BECI proposera d’ailleurs à ses membres des séances d’information et workshops, en collaboration avec Greenomy, sur l’outil ISP.

Les quatre invests publics sont convaincus qu’une telle approche unifiée pourrait apporter une grande valeur ajoutée au paysage financier. Chaque entrepreneur disposerait en quelque sorte de son propre coffre-fort en matière de durabilité, avec des données disponibles en un seul et même endroit, conformes aux réglementations, qu’il pourrait fournir à tous les acteurs financiers et mettre à jour de manière adéquate.


Plus d’info ?

Mélusine Baronian, Responsable Presse finance&invest.brussels
m.baronian@finance.brussels
0477/558 332

Frank Kindt, porte-parole PMV
frank.kindt@pmv.eu 
0472/420790

Nathalie Lafontaine, porte-parole Wallonie Entreprendre
nathalie.lafontaine@wallonie-entreprendre.be
0476/933 849

Joël Decerf, porte-parole  SFPIM,
j.decerf@sfpi-fpim.be
0495/559394

Back

événements - 9 février 2024

Bridging the funding gap

Bruxelles, Bozar, le 5 février 2024. La conférence « Bridging the Funding Gap », organisée par finance&invest.brussels en collaboration avec Wallonie Entreprendre, PMV et SFPIM, a rassemblé plus de 400 acteurs de l’entrepreneuriat et de la finance de Belgique et d’Europe. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne, a été une franche réussite, ouvrant la voie à des débats enrichissants sur le besoin de financement des entreprises et à de nouvelles opportunités de réseautage.

Lors de ce premier événement conjoint, les quatre sociétés d’investissement régionales et fédérale ont souhaité mettre à l’ordre du jour de l’agenda européen les défis (futurs) en matière de financement, mais également les autres défis pour les entreprises belges.

Une coopération soutenue entre les entités régionales, fédérale et européennes doit permettre d’offrir les solutions adéquates aux besoins des entreprises. Ces aspirations ont été abordées lors de trois tables rondes thématiques :  l’innovation en biotechnologie, la transition durable et la réindustrialisation. Des dirigeants de neuf entreprises ont participé au débat modéré par la journaliste Francesca Vanthielen. Le panel prestigieux comprenait ainsi Cedric Ververken de Confo Therapeutics, Louis-Philippe Broze de Spentys, Hugues Bultot d’Univercells, Gokce Dogru d’Ahooga, Tom Paemeleire de Kebony, Yves Delatte de Sonaca, Benoît Deper d’Aerospacelab, Inge Van Daele d’Aphea.Bio et Cédric Vanhoeck de Resortecs.

L’événement a également été l’occasion pour les CEO des quatre sociétés d’investissement publics belges et le FEI de partager leurs points de vue sur la voie à suivre pour préserver notre prospérité future en fournissant les solutions de financement appropriées.

Pierre Hermant de finance&invest.brussels, Michel Casselman de PMV, Olivier Vanderijst de Wallonie Entreprendre et Koen Van Loo de SFPIM, et Marjut Falkstedt du European Investment Fund (EIF),  ont en effet tenté d’éclairer les participants sur les défis actuels et futurs du financement des entreprises.

La conférence a été clôturée par Lieve Mostrey d’Euroclear, offrant une conclusion intéressante à ces échanges fructueux.

Retour en images sur cette journée : https://www.publicinvestors.eu/photo-gallery

Back

Communiqué - 16 décembre 2023

Forte diminution des levées de fonds en 2023

Etat du capital-risque en Belgique analysé par le département BI de finance&invest.brussels

Bruxelles, 16 décembre 2023. Après une année record, le marché du capital-risque connaît une réduction importante d’investissement en 2023. Le département de Business Intelligence de finance&invest.brussels recense un montant de 817 millions d’euros levés en Belgique en 2023. Le nombre de levées de fonds reste cependant conséquent : 213 opérations identifiées d’un montant minimum de 200.000 euros. Une contraction du marché est également observée à l’échelle européenne et mondiale en raison du contexte économique et géopolitique incertain.
En région de Bruxelles-Capitale, 48 start-ups et scale-ups sont financées à hauteur de 141,6 millions d’euros. En participant à 50% de ces levées de fonds, finance&invest.brussels reste un investisseur très actif sur le marché bruxellois.

En Belgique, le déclin du marché est important par rapport à 2022 où le cap des 2 milliards de fonds levés avait été atteint. Une diminution de 58 % des montants levés est en effet constatée à fin novembre 2023. Fort heureusement, la baisse du nombre de financement n’est pas aussi conséquente : 213 opérations fin novembre 2023 contre 286 à fin novembre 2022, soit un quart de levées de fonds en moins par rapport à 2022. Le mois de décembre, actuellement fort calme, ne renversera pas ces tendances.Au niveau sectoriel, la biotech, le healthtech (hors biotech) et le food & agritech forment le peloton de tête des investissements. S’ensuit la catégorie des climate tech & energy qui est en nette progression et qui démontre l’intérêt croissant des investisseurs pour les technologies permettant de s’adapter au changement climatique.

La contraction du marché en Belgique est en grande partie imputable à la quasi-absence de grosses levées de fonds. En 2022, la croissance du marché avait été générée par 15 opérations de plus de 30 millions d’euros qui représentaient à elles seules 50% des fonds levés. En 2023, seulement 3 levées de fonds de 30 millions et plus sont recensées pour un montant total levé de 205 millions d’euros.

« La contraction entamée fin 2022 se poursuit pour les financements en early stage (0,2 million – 1 million) : à fin novembre, le nombre d’opérations diminue de 28% et le montant levé est inférieur de 24%. En ce qui concerne le segment des séries A (1 million – 5 millions), il affiche la meilleure résistance : la contraction du nombre d’opérations est de seulement 10% et le montant levé est inférieur à 6% par rapport à 2022. Cette relative stabilité s’explique en partie parce qu’il comprend un bon nombre d’investissements de suivi. Les investisseurs existants continuent en effet à soutenir leurs start-ups ou scale-ups dans l’attente de meilleures perspectives de marché », relève Sandrine Evrard, Business Intelligence Manager de finance&invest.brussels

La baisse des investissements en capital-risque se fait sentir sur tous les continents et en Europe. Dans son tout récent rapport European State of Tech, le fonds Atomico estime que les montants levés avoisineront 45 milliards euros en 2023, soit un peu plus de moitié des fonds levés en 2022.

En Région Bruxelloise, 141,6 millions d’euros ont été levés au bénéfice de 48 start-ups et scale-ups bruxelloises à fin novembre 2023. finance&invest.brussels confirme sa position d’investisseur fort actif sur le marché bruxellois étant donnée qu’il a financé 50% de ces entreprises.

Aucune levée de fonds de plus de 30 millions n’a à ce jour été réalisée à Bruxelles en 2023, ce qui explique la forte diminution des montants levés (659 millions au 30 novembre 2022). Sur le early-stage, les montants levés sont également en baisse ; la diminution est cependant de moindre ampleur par rapport à la Belgique dans son ensemble.

« Analyser le marché nous permet de dégager une meilleure compréhension de notre écosystème, une observation des tendances du marché et une identification de ses acteurs-clés. Force est de constater que les levées de fonds prennent plus de temps à être bouclées et que l’environnement plus risqué et la hausse des taux d’intérêt contribuent à faire pression sur les valorisations. De plus, les start-ups doivent s’adapter aux conditions de marché actuelles en privilégiant l’atteinte du break-even et la génération de cash-flows plutôt qu’une croissance à tout prix, gourmande en capitaux », conclut Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels. 

Back

Communiqué - 18 novembre 2023

La Silver Economy, un enjeu majeur pour la santé et la société

COMMUNIQUE 18 novembre 2023

Bruxelles, le 18 novembre 2023. finance&invest.brussels présente une étude sur la Silver Economy en Belgique, ses acteurs principaux et les tendances émergentes du secteur. Dans un contexte marqué par la demande de soins augmentant en raison du vieillissement de la population, la Silver Economy se révèle d’une importance déterminante, non seulement pour le système de santé, mais aussi en tant qu’enjeu social majeur.

En 2021, les personnes de 65 ans et plus représentent 21% de la population de l’Union européenne, mais cette proportion devrait augmenter à 28% d’ici 2060. En d’autres termes, il y a actuellement un senior pour trois personnes âgées de 15 à 65 ans en Belgique et cette proportion devrait augmenter à un senior pour deux personnes « actives » en 2060.

Cette transition démographique soulève des enjeux majeurs pour nos systèmes de santé, avec une augmentation de la consommation de soins associée au vieillissement de la population. 70 % des dépenses en soins de santé concernent les 50 ans et plus, et la part des personnes âgées de 65 ans et plus étant en constante augmentation, cela exerce une pression sur les systèmes de santé,  la sécurité sociale et sur le financement des pensions. La Silver Economy pose également des questions cruciales d’ordre sociétal, telles que la nécessité de permettre aux seniors de rester actifs, de briser leur isolement, de maintenir leur autonomie et de sécuriser leur lieu de vie, de soutenir les aidants et d’éviter une dualisation des seniors en termes de niveau de vie.

À Bruxelles, suivant une étude récente de l’Observatoire de la Santé et du Social, plus d’un tiers des seniors vivent seuls, et 20 % d’entre eux ne peuvent compter sur le soutien d’un proche en cas de besoin. De plus, 80 % des seniors désirent rester chez eux.

La Silver Economy regroupe les fabricants de produits et les prestataires de services qui répondent aux besoins spécifiques des seniors. Les acteurs impliqués dans cette économie comprennent ainsi entre autres le secteur des soins de santé, les maisons de repos, le secteur de l’aide sociale et associatif, les sociétés pharmaceutiques et biotechnologiques mais aussi les entreprises de SilverTech qui exploitent de nouvelles technologies pour répondre spécifiquement aux besoins de nos seniors.

« La proportion grandissante des seniors – due à l’impact conjugué des baby-boomers arrivant à l’âge de la retraite et à l’augmentation générale de l’espérance de vie – exige une réponse coordonnée et innovante. C’est pourquoi, favorisant le  vieillissement actif et en bonne santé, ainsi que le maintien de l’autonomie des seniors, la Silver Tech se positionne comme une source d’innovation importante pour nos systèmes sociaux et de santé », souligne Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels

En Belgique, finance&invest.brussels recense actuellement 62 start-ups  opérant dans le domaine de la SilverTech, dont 13 en Région de Bruxelles-Capitale, 40 en Région flamande et 9 en Région wallonne. Ces jeunes entreprises proposent des solutions nouvelles œuvrant notamment à la sécurisation et l’autonomie des seniors, leur maintien à domicile,  les activités liées au mode de vie. Parmi elles, les medtech, la domotique  et les entreprises de santé numérique occupent une place prépondérante avec 70% du secteur tandis que les autres segments plus axés vers les services se partagent uniquement les 30% restants (voir tableau).

« Malgré le rôle essentiel que les Silvertech pourraient jouer, la présence des start-ups de la SilverTech reste encore modérée, tant en Belgique qu’en Europe  (62 en Belgique à comparer à 300 recensées en France en 2021). Compte tenu de leur mission à impact, les Silvertech suscitent l’intérêt du secteur financier : plus d’un tiers d’entre elles ont levé plus de 200k de venture capital en Belgique au cours des 5 dernières années », précise Sandrine Evrard, Business intelligence manager

Ces jeunes entreprises font par contre  face à des défis complémentaires pour parvenir à un business model viable car il nécessite un équilibre entre les besoins des seniors à pourvoir et leurs moyens financiers d’autre part : bien souvent des business modèles indirects BtoBtoC doivent être imaginés au travers des maisons de repos ou mutuelles alors que le remboursement concernant les entreprises e-health reste actuellement compliqué.

« La Silver Economy représente pourtant une opportunité prometteuse pour le développement économique en Belgique, avec le potentiel d’améliorer la qualité de vie des seniors tout en répondant aux défis du vieillissement de la population. finance&invest.brussels continuera à soutenir ces acteurs de la Silver Economy et à encourager l’innovation dans ce domaine crucial pour notre société », conclut Pierre Hermant, Ceo de finance&invest.brussels

Merci de compléter les champs suivants:

Nous sommes désolés mais nous sommes obligés de vous poser la question :

Merci de votre intérêt pour notre newsletter

Merci de compléter les champs suivants:

Nous sommes curieux, qu'est-ce qui motive votre inscription ?

Nous sommes désolés mais nous sommes obligés de vous poser la question

Merci de votre intérêt pour nos solutions financières

Merci de compléter les champs suivants:

Nous sommes curieux, qu'est-ce qui vous motive à télécharger la brochure ?

Nous sommes désolés mais nous sommes obligés de vous poser la question :