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Communiqué - 14 mai 2024

Le secteur financier soutient un meilleur accès aux formes alternatives de financement pour les entrepreneur-e-s

Ce mardi 14 mai, le secteur financier a organisé, en collaboration avec le ministre des Classes moyennes, des indépendants et des PME, un événement dédié aux formes alternatives de financement pour les entrepreneur-e-s. À cette occasion, Febelfin et plusieurs acteurs du financement alternatif, l’Association belge de Leasing, l’Association Professionnelle Belge des Sociétés de Factoring, finance&invest.brussels, Hefboom, Microstart, PMV, Wallonie Entreprendre ont signé une Charte afin de réaffirmer leur engagement en faveur de l’entrepreneuriat belge. Ces actions font suite à la Table Ronde organisée par le ministre des Classes moyennes, des indépendants et des PME sur le thème du financement des femmes entrepreneures.

Mobilisation du secteur et des acteurs du financement alternatif

Dans le cadre de l’évènement, Febelfin a réuni de nombreux acteurs du financement des entrepreneur-e-s, à savoir Be Angels, finance&invest.brussels, Hefboom, Microstart, PMV, Wallonie Entreprendre ainsi que des représentant-e-s de l’Association belge de Leasing, de l’Association Professionnelle Belge des Sociétés de Factoring, ainsi que plusieurs entrepreneur-e-s. Pendant toute une matinée, des entrepreneur-e-s ont ainsi partagé leurs expériences dans la recherche de financements, tandis que des expert-e-s du secteur ont mis en lumière les complémentarités offertes par les solutions de financement alternatives.

Signature d’une Charte dédiée au financement des entrepreneur-e-s

L’évènement a aussi été marqué par la signature d’une Charte dédiée au financement des entrepreneur-e-s. Cette Charte, découlant directement de la table ronde sur le financement des femmes entrepreneures, renouvelle le soutien du secteur financier à l’égalité des genres, et symbolise également un engagement concret en faveur d’une meilleure accessibilité des entrepreneur-e-s aux différentes sources de financement.

Le secteur bancaire s’engage ainsi à intégrer les formes alternatives de financement dans la formation et la communication de ses conseiller-e-s qui sont en contact avec les entrepreneur-e-s. Lorsque la banque ne peut octroyer un crédit à un-e entrepreneur-e ou ne peut financer la totalité du montant demandé, et si le projet apparaît sain, l’institution financière encouragera ses conseiller-e-s à présenter à l’entrepreneur-e les autres options de financement disponibles.

Cette démarche permettra à un plus grand nombre de projets recelant une plus-value économique d’aboutir. Elle encourage par ailleurs une approche collaborative et inclusive : la banque demeure en effet un partenaire tout au long du parcours financier de l’entrepreneur-e.

 Par le passé, Febelfin a également pris des initiatives pour soutenir les entreprises dans leur recherche de financement. Dans ce contexte, le site web https://financementdesentreprises.be/ a d’ailleurs été créé. Febelfin Academy propose aussi une formation pour les conseiller-e-s des banques, sur les solutions de financement alternatives.

Engagement continu pour l’entrepreneuriat belge

L’intégration des formes alternatives de financement dans la formation et la communication des conseiller-e-s bancaires renforcera indéniablement le partenariat entre les banques et les entrepreneur-e-s. Cette avancée témoigne de l’engagement continu du secteur financier en faveur de l’entrepreneuriat belge. Une culture d’inclusion et de partenariat contribue à dynamiser le tissu entrepreneurial en Belgique, stimule l’innovation et favorise une croissance économique durable. Cette approche collaborative ne peut qu’être bénéfique pour l’entrepreneuriat dans son ensemble.

Le ministre des Classes moyennes, des indépendants et des PME : « L’évènement organisé par Febelfin permet de mettre en œuvre une des 25 mesures du plan d’action élaboré à la suite de la Table ronde que j’ai organisé concernant l’accès des femmes entrepreneures au financement. Plus largement, les acteurs principaux du financement des entrepreneur-e-s en Belgique se sont réunis pour conclurent une Charte par laquelle ils s’engagent à mieux informer et orienter les entrepreneur-e-s vers les sources de financement qui leur conviennent le mieux. L’accès au financement est primordial pour permettre aux PME de démarrer leur activité, d’investir et de se déployer, et cette sensibilisation permettra à plus de projets de se concrétiser. Je félicite Febelfin et ainsi que Microstart, Hefboom, l’Association belge de Leasing, l’Association professionnelle des Sociétés de Factoring et les Investisseurs publics régionaux pour cette initiative. »


Karel Baert, CEO Febelfin : « Au travers de cette Charte, nous nous engageons résolument à ouvrir la voie vers un avenir où l’entrepreneuriat devient véritablement accessible à toutes et tous. Car la diversité et l’inclusion constituent les fondations d’une économie florissante. La vitalité de cette économie se mesure aussi à l’aune de sa capacité d’adaptation, et c’est ce vers quoi tend le secteur en diversifiant son offre de solutions de financement et en l’ouvrant à toutes et tous. »

Besoin de plus amples informations ?  

N’hésitez pas à contacter notre service de presse pour plus d’informations (via press@febelfin.be ou au numéro de presse 02/507.68.31). 

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Communiqué - 30 avril 2024

La Belgique achète 23 immeubles de bureaux bruxellois à la Commission européenne en vue de les métamorphoser

30 avril 2024

L’État belge, par l’intermédiaire du fonds souverain belge, SFPIM, achète à la Commission européenne un portefeuille de pas moins de 23 immeubles de bureaux. Le fonds belge Cityforward, créé par SFPIM et Ethias, et géré par leur partenaire bruxello-anversois Whitewood, convertira prochainement 21 de ces immeubles du quartier européen, soit 300 000 mètres carrés, en 70 % de bureaux durables et 30 % de commerces, d’équipements publics mais surtout de logements. Ces unités résidentielles supplémentaires permettront de doubler, à terme, le nombre de familles au cœur du quartier européen. Dès 2028, les premiers nouveaux résidents et occupants de bureaux, pourront emménager dans ces espaces.

Cette transaction est le point de départ d’une opération de redéveloppement d’envergure qui devrait à terme, dès 2028, déboucher sur la mise à disposition de bureaux durables dans lesquels les institutions européennes pourraient s’installer, pour s’ancrer à Bruxelles pour les décennies à venir. ​

La Commission européenne a vendu un vaste portefeuille de 23 bâtiments à SFPIM. A son tour, celle-ci a revendu les 21 bâtiments du quartier européen au fonds belge Cityforward, en vue de les transformer et de redessiner un quartier plus durable et plus dynamique. Deux autres bâtiments vendus par la Commission européenne se trouvent en dehors du quartier européen et sont vendus au VICINITY Affordable Housing Fund et au développeur de quartier Matexi, qui les transformeront en appartements durables et abordables destinés à la location et à la vente.

La Commission européenne, SFPIM et Cityforward ont convenu d’un prix de marché d’environ 880 millions d’euros pour les 21 bâtiments du quartier européen. Ce montant est étayé par les analyses de deux experts externes et indépendants et représente le canon unique des emphytéoses de 99 ans octroyées par SFPIM à Cityforward. Le fonds Cityforward a rassemblé les moyens financiers nécessaires avec l’appui de SFPIM, Ethias, finance&invest.brussels, Belfius,Whitewood, ING, KBC, BNP Paribas Fortis, BIL et Helaba. Le gestionnaire du fonds est Whitewood AIFM, accrédité pour l’administration de fonds de cette ampleur.

Le coût total des transformations, opérées par Whitewood sur les bâtiments, est estimé, à un montant du même ordre de grandeur que celui de l’acquisition, soit un investissement total s’approchant des 2 milliards d’euros.

La dernière signature pour la vente des bâtiments et l’augmentation de capital de Cityforward a été apposée ce lundi 29 avril 2024.


« La rénovation durable et économe en énergie des bâtiments est l’un des principaux piliers de la stratégie énergétique de SFPIM. Pour ce projet de transformation, sans précédent à cette échelle, la coopération étroite et le dialogue constructif entre les différentes parties ont été des facteurs essentiels de réussite, tant les autorités publiques et réglementaires que les experts et les investisseurs. En entamant ce dialogue dès le début, nous avons réussi à rassembler un large soutien pour la transformation durable des bâtiments obsolètes. Grâce à cette transformation, nous renforçons la position de notre capitale en tant que cœur de l’Europe. Nous répondons également ainsi à la forte demande de diversification et de logements supplémentaires dans le quartier européen ». Laurence Bovy, Présidente du Conseil d’administration de SFPIM

« Nous sommes extrêmement enthousiastes à l’idée de contribuer à la transformation et à la revitalisation d’un quartier aussi symbolique à Bruxelles que celui du quartier européen. D’autant plus que ce projet est multifonctionnel. D’une part, il permettra à la Commission européenne de s’installer de manière pérenne dans des bâtiments durables à la pointe de la technologie. D’autre part, il favorisera l’arrivée de nouveaux habitants, grâce à la réintroduction de logements de qualité à prix abordables et la création de nouveaux services – comme une école ou encore des commerces de proximité – pour répondre à leurs besoins. Ceci est totalement aligné avec les valeurs d’Ethias et sa volonté d’être un catalyseur de projets favorisant l’avènement d’une société plus durable et engagée pour les générations futures. » Philippe Lallemand, CEO d’Ethias.


« Ce projet d’ampleur, respecte à la fois les impératifs sociétaux et les réalités économiques. Il nous inspire une grande confiance dans les possibilités offertes par notre capitale. Les bases sont posées pour devenir dans un avenir proche un exemple d’environnement urbain diversifié où les lieux de travail respectueux de la planète auront leur place, dans un quartier vivable où il fera bon vivre. C’est grâce à des investisseurs tels que SFPIM, finance &iInvest Brussels et Ethias, que tout cela a été possible. Ils ont pleinement soutenu le projet dès le départ en tant que véritables partenaires ». – Frédéric Van der Planken, CEO de Whitewood, gestionnaire de Cityforward.

« Avec cet investissement, nous réaffirmons notre engagement à jouer un rôle de premier plan dans le développement économique de la Région bruxelloise, en tant que capitale de l’Europe. Ce projet s’inscrit parfaitement dans notre stratégie d’investissement, car il favorise la rénovation du patrimoine bâti, essentiel pour répondre aux défis climatiques, tout en contribuant à la revitalisation d’un quartier central, améliorant ainsi la qualité de vie des Bruxelloises et des Bruxellois », souligne Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels 

Selon des études récentes, il manquera encore 300.000 mètres carrés de bureaux conformes aux standards actuels dans le quartier européen, rien que pour les institutions européennes, et ce même après l’achèvement du projet de transformation. Vu l’offre restreinte, le fonds Cityforward s’attend à rencontrer un intérêt significatif pour ces nouveaux immeubles de bureaux durables.

Forte demande du marché pour des bureaux et des logements durables

Le projet a également pour ambition de convertir des immeubles de bureaux en logements. Cityforward prévoit qu’environ 30 % des surfaces redéveloppées seront consacrés aux commerces, aux équipements publics et à une gamme diversifiée de logements. En ce sens, approximativement 750 à 800 appartements neufs seront apportés au quartier grâce à ce projet.

Dans les starting-blocks

La transaction et le financement finalisés, le projet peut réellement démarrer. L’objectif est à présent de respecter ce programme ambitieux et de travailler en bonne intelligence avec les autorités compétentes. Les premiers permis devraient être obtenus dès 2026 et les premiers appartements et bureaux seraient livrés d’ici 2028. Whitewood lancera, à cet effet, les trois premiers concours d’architecture (dont le projet « Ilot 130 ») au cours du mois de mai de cette année, en collaboration avec le Bouwmeester Maitre Architecte bruxellois (BMA).

Contacts presse

Joel Decerf
Communication Officer, SFPIM
j.decerf@sfpi-fpim.be
+32 2 210 18 87

Serge Jacobs
Spokesperson, Ethias
serge.jacobs@ethias.be
+32 475 98 31 37

Simon Laval
Senior PR Consultant, Bepublic
simon.laval@bepublicgroup.be
+32 496 12 21 47

Mélusine Baronian
Spokesperson, finance&invest.brussels
m.baronian@finance.brussels
+32 477 55 83 32

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Communiqué - 29 avril 2024

La Région bruxelloise, via finance&invest.brussels, débloque 750.000 euros additionnels pour soutenir le secteur culturel et créatif bruxellois

29 avril 2024

La Région bruxelloise, au travers de finance&invest.brussels, a décidé d’augmenter de 75% sa participation en capitale dans le fonds ST’ART (le fonds d’investissement dans les industries culturelles et créatives), passant ainsi de 1.000.000 EUR à 1.750.000 EUR. L’objectif est de soutenir l’industrie culturelle et créative bruxelloise. 

“Le secteur culturel fait l’attractivité de la région bruxelloise et représente de nombreux emplois. Et si Bruxelles se distingue sur la carte de notre pays et à l’international, c’est aussi grâce à son offre culturelle exceptionnelle. Il est donc important de renforcer notre soutien à ce secteur essentiel à notre société.” indique la secrétaire d’Etat bruxelloise à la Transition Economique.

En région bruxelloise, l’industrie culturelle et créative représente près de 4% du PIB et quelques 100.000 emplois. Elle est le deuxième plus grand contributeur à l’emploi dans la capitale, après l’administration publique. La Région bruxelloise et finance&invest.brussels ont fait des industries culturelles et créatives un secteur prioritaire, et le soutenir s’inscrit pleinement dans la Shifting Economy, la stratégie de transition économique de la Région.

“Soutenir la culture, c’est soutenir notre économie, et avec elle toutes ces femmes et ces hommes qui, au quotidien, divertissent, font réfléchir, font rêver. En aidant ces acteurs et actrices du monde culturel, on booste l’économie bruxelloise et le bien-être social de ses habitant·es” indique la Secrétaire d’Etat.

Le capital de ST’ART est partiellement détenu par la Région bruxelloise via finance&invest.brussels. Le fonds ST’ART permet le financement des entreprises créatives par voie de prêts ou de prise de participation, pour une grande partie à Bruxelles. Il peut s’agir par exemple de petites et moyennes entreprises actives dans divers secteurs tels que l’architecture, les arts de la scène, les arts plastiques, l’audiovisuel, le design, l’édition, les jeux vidéo, la médiation culturelle, la mode, les musées et le patrimoine, ainsi que la musique.

“Le secteur de la culture est un de nos moteurs économique et social, alors qu’il a été lourdement touché par la crise du Covid. Même s’il a souvent fait preuve d’une grande résilience, il mérite, plus que jamais, un soutien sans faille des pouvoirs publics pour assurer son ancrage et son développement.” ajoute la Secrétaire d’Etat.

« ST’ART est un acteur majeur pour le financement de la culture et des entreprises créatives depuis près de 15 ans ; l’engagement de nos actionnaires pour le soutien des entrepreneurs et des entrepreneuses de Bruxelles est fondamental pour que le fonds continue à investir dans de nouveaux talents ou de nouvelles initiatives, et leur permette de développer leur modèle économique singulier, leur marché et ceci dans un environnement de plus en plus complexe, compétitif et en transition »ajoute Jean Leblon, Président de ST’ART S.A.

« Par cette nouvelle prise de participation,  finance&invest.brussels renforce son engagement envers les petites entreprises culturelles et créatives. Ce partenariat stratégique avec un acteur expérimenté nous permet de soutenir activement ce secteur en accord avec nos thématiques d’investissement. Notre confiance dans cette collaboration repose sur notre complémentarité d’expérience dans l’entrepreneuriat, ayant déjà conduit à plusieurs analyses communes et cofinancements de projets bruxellois. L’équipe de ST’ART, forte de près de 15 ans d’expérience, démontre une expertise solide dans le domaine culturel, comme en témoigne la garantie InvestEU obtenue en 2023. Ensemble, nous sommes déterminés à soutenir un secteur en demande constante de financement et à explorer de nouvelles opportunités de croissance pour l’industrie culturelle et créative », souligne Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels.

Focus sur ST’ART (source : ST’ART)

Actif depuis 2010, ST’ART est le fonds d’investissement public spécifiquement dédié à l’économie créative en Wallonie et à Bruxelles. Il offre diverses solutions de financement, comme des prêts et des prises de participation, pour les entreprises relevant des Industries Culturelles et Créatives (ICC). Il est le seul fonds public dont le champ d’action recouvre toute la Belgique francophone. Actuellement, ST’ART compte 80 entreprises en portefeuille, ce qui représentait au 30 juin 2023 près de 600 emplois directs, 90 millions d’euros de chiffre d’affaires et des milliers d’emplois indirects. Parmi les entreprises bruxelloises financées par ST’ART, on trouve des noms comme Jean-Paul Knott, Tempora, Carine Gilson, Bowtex, Damiaan, Jungle Groupe, Valentine Avoh, AT Production, Demute et JOA.

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Communiqué - 13 mars 2024

44 millions € de crédits bancaires pour les entreprises bruxelloises en 2023 grâce aux garanties de finance&invest.brussels

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Bruxelles, 13 mars 2024. L’année 2023 marque un tournant important pour le groupe finance&invest.brussels. Avec l’octroi de garanties bancaires atteignant 20 millions d’euros, 122 entreprises bruxelloises ont pu obtenir leur crédit professionnel, via leur banque, pour un total de 44 millions d’euros. Cette performance exceptionnelle a été rendue possible grâce à une simplification du processus d’approbation des garanties, stimulant ainsi l’octroi de crédits professionnels en Région bruxelloise. Ces efforts ont permis de soutenir près de 840 emplois dans divers secteurs et ont démontré l’importance d’un partenariat efficace avec les banques pour le développement économique de la Région bruxelloise.

Le record historique est d’autant plus significatif qu’il met fin à une baisse progressive observée depuis plusieurs années à Bruxelles. En effet, un tel volume de garanties n’avait jamais été atteint depuis la création du Fonds Bruxellois de Garantie en 1999 dont la gestion est depuis 2016 assurée par finance&invest.brussels. Pour donner un ordre de grandeur, ces cinq dernières années, seuls 10 millions d’euros de garanties étaient généralement accordées, couvrant environ 18 millions d’euros de crédits professionnels.

La raison de cette baisse ? Un processus décisionnel long et complexe. Cependant, en collaboration avec Febelfin, le processus d’octroi de garanties a été simplifié, s’inspirant des modèles en place en Flandre et en Wallonie. Depuis le 1er juillet 2022, les banques peuvent décider de l’octroi de garanties jusqu’à 500.000 euros. Ce processus simplifié et automatisé via une plateforme en ligne a permis un gain de temps et d’efficacité pour les banques, stimulant ainsi l’octroi de crédits professionnels. Pour des montants supérieurs à 500.000 euros et jusqu’à 1,5 million d’euros, une demande de garantie peut toujours être introduite auprès de finance&invest.brussels via la banque de l’entreprise.

En 2023, le nouveau dispositif de finance&invest.brussels a prouvé son efficacité et son utilité pour les entreprises bruxelloises, inversant la tendance à la baisse. « Ce changement historique dans le paysage des garanties bancaires à Bruxelles démontre la valeur du système simplifié que nous avons mis en place. Sans l’apport de nos garanties, il est fort probable que nombre d’entreprises auraient rencontré des difficultés pour obtenir leur crédit. Après un démarrage prometteur en 2022, nous avons confirmé cette tendance positive en 2023, illustrant l’impact positif de notre réforme pour la Région de Bruxelles-Capitale », déclare Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels.

Près de 840 emplois ont ainsi été soutenus en 2023 à Bruxelles grâce à l’octroi de ces garanties. Les secteurs principalement bénéficiaires ont été le commerce et les services B2C (30%), l’Horeca (27%) et les autres services B2B (20%). Une augmentation notable (30%) du nombre d’entreprises soutenues dans leur transmission a également été observée.

« Ce bilan prouve que cette réforme de la garantie bancaire était nécessaire. Grâce à elle, la Région, via finance&invest.brussels, peut soutenir un plus grand nombre d’indépendant·es et de petites entreprises bruxelloises, en particulier celles qui ont peu de garanties à offrir aux banques. C’est également une preuve que le travail de professionnalisation de nos outils économiques et notre volonté de simplifier la vie des entreprises bruxelloises portent leurs fruits », souligne la Secrétaire d’Etat à la Transition économique

L’élargissement du réseau de banques partenaires de finance&invest.brussels a également contribué au succès de cette initiative. Depuis 2023, BEOBANK et BANQUE VAN BREDA ont intégré ce réseau, rejoignant ainsi Belfius, ING, BNP PARIBAS FORTIS et KBC dans l’utilisation de ce dispositif.

« Face à ces résultats encourageants, l’objectif pour 2024 est de maintenir et d’augmenter encore ce niveau d’activité, en partenariat avec les banques, pour le bénéfice des entreprises bruxelloises. Nous restons déterminés à soutenir les entreprises bruxelloises, contribuant ainsi à un écosystème économique dynamique et résilient », relève Ellen Hansen, Head of Automated products & guarantees

Le mécanisme de garantie proposé par la Région bruxelloise via finance&invest.brussels, à l’instar des autres régions, a, de plus, un impact économique significatif grâce à son effet multiplicateur sur les fonds publics.

Pierre Hermant précise : « Le mécanisme de garantie publique, grâce à son effet multiplicateur, stimule les prêts bancaires aux entreprises locales. Il optimise l’utilisation des fonds publics en n’intervenant qu’en cas de défaillance de l’entreprise, permettant ainsi un soutien plus large et efficace au bénéfice des entreprises bruxelloises ».

Il est en effet essentiel de comprendre le rôle d’une garantie publique et son effet multiplicateur : elle n’entre en jeu qu’en cas de défaillance d’une entreprise (par exemple, une faillite). Sur les 20 millions d’euros de garanties accordées en 2023, la Région ne devrait finalement intervenir qu’en cas de futures faillites qui surviendront dans les années à venir, soit environ 15-20 % des 20 millions d’euros de garanties accordées (soit 3-4 millions d’euros). En revanche, si la Région avait dû investir directement ces 3-4 millions d’euros dans différentes entreprises, elle aurait pu soutenir beaucoup moins d’entreprises qu’avec la garantie. C’est l’effet multiplicateur de la garantie. Ce mécanisme incite donc les banques à accorder davantage de prêts aux entreprises locales en garantissant une partie des crédits accordés.

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Communiqué - 24 février 2024

Une analyse ESG standardisée des entreprises pour les investisseurs publics

COMMUNIQUE DE PRESSE 24 février 2024

Bruxelles, le 24 février 2024. Les quatre invests publics régionaux et fédéral, finance&invest.brussels, PMV, Wallonie Entreprendre et la SFPIM, adoptent le même outil de reporting des performances ESG d’entreprise. Composé de critères non-financiers, l’Impact Scoring Plateform permet d’établir le profil de la durabilité d’une entreprise, conformément aux normes européennes. Une valeur ajoutée également pour l’entreprise qui pourra si nécessaire partager ses résultats avec ses parties prenantes (investisseurs, collaborateurs et clients). La digitalisation de ce nouveau dispositif est rendue possible grâce à la synergie entre l’expertise d’investissement à impact des invests publics et l’innovation technologique de la scale-up Greenomy et la collaboration de l’ULB. Une approche standardisée permet de prendre des décisions éclairées d’investissement durable, accélérant la transition environnementale tout en gérant les risques et opportunités pour améliorer la probabilité de réussite des investissements.

Dans un contexte où le monde de l’entreprise doit lui aussi accélérer le mouvement vers une économie sans carbone, il est essentiel de souligner l’importance du développement à long terme et des implications ESG (environnementales, sociales et de bonne gouvernance). La réglementation européenne renforçant les exigences en matière de reporting de durabilité (CSRD) pour les entreprises, qui fait partie du Green Deal européen, sera transposée dans la législation nationale d’ici début juillet 2024. La commission travaille par ailleurs actuellement sur une version simplifiée (VSME) de la CSRD, approche avec laquelle l’ISP est alignée.

La CSRD imposera aux entreprises, en particulier aux grandes entreprises, l’obligation de communiquer chaque année sur leurs indicateurs de performance ESG afin de mieux évaluer leur impact. Cette formalité administrative, souvent longue et fastidieuse, peut désormais être simplifiée grâce aux avancées technologiques.

Concrètement, l’Impact Scoring Plateform (ISP) est adaptée aux réalités des sociétés, start-ups, scale-ups et PME,  et constitue une offre sur mesure par secteur, alignée sur les normes existantes. Cette plateforme permet à l’entreprise de remplir un seul questionnaire spécifique – concernant les aspects ESG et Impact de son activité – qu’elle peut par la suite partager facilement. Elle propose une grille de critères simplifiés contrairement à la réglementation qui est très technique et complexe. De plus, la plateforme intelligente et automatisée offre aux entreprises la possibilité de se conformer aux exigences en matière de durabilité de manière efficace et sans alourdir leurs processus internes grâce à une mise à jour annuelle.

Bien que l’outil fournisse le résultat de la maturité ESG de l’entreprise, la stratégie d’investissement ESG et les actions à entreprendre restent des décisions individuelles prises par chaque investisseur public.

Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels : « A l’initiative de cette méthode d’investissement durable nommée «Impact Scoring Platform » (ISP), finance&invest.brussels se réjouit de l’engagement des autres investisseurs publics. L’utilisation d’une norme de référence digitalisée pour évaluer les critères ESG facilite les décisions d’investissement et encourage un impact positif sur la société et l’environnement. L’ISP offre une opportunité d’insuffler les meilleures pratiques aux entreprises, en les aidant à améliorer leur durabilité. Les sociétés d’investissement public agissent ainsi comme catalyseurs du changement, en encourageant la priorité à la durabilité dans les opérations des entreprises».

Et Franc Bogovic, COO de finance&invest.brussels, de préciser : « Il est important de souligner que notre méthodologie commune est alignée sur la réglementation européenne, ce qui signifie qu’il n’y a pas de subjectivité ou d’idéologie dans nos questions. Grâce à cette réglementation européenne, il y aura une harmonisation dans le reporting ESG des grandes PME, et en utilisant cet outil commun, les start-ups, scale-ups et PME belges pourront s’aligner dès le début sur cette référence ».

Michel Casselman, CEO de PMV : « Chez PMV, nous pensons qu’il est essentiel d’apporter à nos PME le meilleur soutien possible pour les aider à faire la transition vers une économie durable. Un outil comme l’Impact Scoring Platform peut les y aider. Il fournit à l’entreprise un passeport de durabilité unique et centralisé qui peut être rendu accessible aux différentes institutions financières belges, allégeant ainsi la charge administrative pour nos entreprises, ce que les banques peuvent probablement aussi soutenir. En outre, l’outil peut également être utilisé comme outil de reporting, étant donné qu’il est préparé conformément aux normes applicables. En d’autres termes, un double bénéfice pour nos entreprises sur la voie d’une économie à faibles émissions de carbone».

Olivier Vanderijst, CEO de Wallonie Entreprendre : «WE est convaincue que la transition ESG est une opportunité pour toutes les entreprises quelle que soit leur taille, leur maturité ou leur secteur et WE veut soutenir les sociétés dans ce changement positif. Les « early adopters » d’aujourd’hui seront les mieux positionnés demain. C’est pourquoi WE souhaite s’aligner avec les autres grands invests belges sur des critères de mesures ESG communs».

Koen Van Loo, CEO de SFPIM se réjouit de cette synergie supplémentaire entre SFPIM et les invests régionaux. « Les bonnes performances ESG sont de plus en plus présentes lors de la considération d’un investissement et sont aussi bénéfiques pour les sociétés-mêmes. Cette synergie permet de renforcer nos ambitions ESG sans alourdir les obligations de nos participations ».

L’utilisation de la nouvelle plateforme suscite déjà l’enthousiasme et l’intérêt de BECI, Voka,  UCM et UNIZO. Prochainement, BECI proposera d’ailleurs à ses membres des séances d’information et workshops, en collaboration avec Greenomy, sur l’outil ISP.

Les quatre invests publics sont convaincus qu’une telle approche unifiée pourrait apporter une grande valeur ajoutée au paysage financier. Chaque entrepreneur disposerait en quelque sorte de son propre coffre-fort en matière de durabilité, avec des données disponibles en un seul et même endroit, conformes aux réglementations, qu’il pourrait fournir à tous les acteurs financiers et mettre à jour de manière adéquate.


Plus d’info ?

Mélusine Baronian, Responsable Presse finance&invest.brussels
m.baronian@finance.brussels
0477/558 332

Frank Kindt, porte-parole PMV
frank.kindt@pmv.eu 
0472/420790

Nathalie Lafontaine, porte-parole Wallonie Entreprendre
nathalie.lafontaine@wallonie-entreprendre.be
0476/933 849

Joël Decerf, porte-parole  SFPIM,
j.decerf@sfpi-fpim.be
0495/559394

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Communiqué - 16 décembre 2023

Forte diminution des levées de fonds en 2023

Etat du capital-risque en Belgique analysé par le département BI de finance&invest.brussels

Bruxelles, 16 décembre 2023. Après une année record, le marché du capital-risque connaît une réduction importante d’investissement en 2023. Le département de Business Intelligence de finance&invest.brussels recense un montant de 817 millions d’euros levés en Belgique en 2023. Le nombre de levées de fonds reste cependant conséquent : 213 opérations identifiées d’un montant minimum de 200.000 euros. Une contraction du marché est également observée à l’échelle européenne et mondiale en raison du contexte économique et géopolitique incertain.
En région de Bruxelles-Capitale, 48 start-ups et scale-ups sont financées à hauteur de 141,6 millions d’euros. En participant à 50% de ces levées de fonds, finance&invest.brussels reste un investisseur très actif sur le marché bruxellois.

En Belgique, le déclin du marché est important par rapport à 2022 où le cap des 2 milliards de fonds levés avait été atteint. Une diminution de 58 % des montants levés est en effet constatée à fin novembre 2023. Fort heureusement, la baisse du nombre de financement n’est pas aussi conséquente : 213 opérations fin novembre 2023 contre 286 à fin novembre 2022, soit un quart de levées de fonds en moins par rapport à 2022. Le mois de décembre, actuellement fort calme, ne renversera pas ces tendances.Au niveau sectoriel, la biotech, le healthtech (hors biotech) et le food & agritech forment le peloton de tête des investissements. S’ensuit la catégorie des climate tech & energy qui est en nette progression et qui démontre l’intérêt croissant des investisseurs pour les technologies permettant de s’adapter au changement climatique.

La contraction du marché en Belgique est en grande partie imputable à la quasi-absence de grosses levées de fonds. En 2022, la croissance du marché avait été générée par 15 opérations de plus de 30 millions d’euros qui représentaient à elles seules 50% des fonds levés. En 2023, seulement 3 levées de fonds de 30 millions et plus sont recensées pour un montant total levé de 205 millions d’euros.

« La contraction entamée fin 2022 se poursuit pour les financements en early stage (0,2 million – 1 million) : à fin novembre, le nombre d’opérations diminue de 28% et le montant levé est inférieur de 24%. En ce qui concerne le segment des séries A (1 million – 5 millions), il affiche la meilleure résistance : la contraction du nombre d’opérations est de seulement 10% et le montant levé est inférieur à 6% par rapport à 2022. Cette relative stabilité s’explique en partie parce qu’il comprend un bon nombre d’investissements de suivi. Les investisseurs existants continuent en effet à soutenir leurs start-ups ou scale-ups dans l’attente de meilleures perspectives de marché », relève Sandrine Evrard, Business Intelligence Manager de finance&invest.brussels

La baisse des investissements en capital-risque se fait sentir sur tous les continents et en Europe. Dans son tout récent rapport European State of Tech, le fonds Atomico estime que les montants levés avoisineront 45 milliards euros en 2023, soit un peu plus de moitié des fonds levés en 2022.

En Région Bruxelloise, 141,6 millions d’euros ont été levés au bénéfice de 48 start-ups et scale-ups bruxelloises à fin novembre 2023. finance&invest.brussels confirme sa position d’investisseur fort actif sur le marché bruxellois étant donnée qu’il a financé 50% de ces entreprises.

Aucune levée de fonds de plus de 30 millions n’a à ce jour été réalisée à Bruxelles en 2023, ce qui explique la forte diminution des montants levés (659 millions au 30 novembre 2022). Sur le early-stage, les montants levés sont également en baisse ; la diminution est cependant de moindre ampleur par rapport à la Belgique dans son ensemble.

« Analyser le marché nous permet de dégager une meilleure compréhension de notre écosystème, une observation des tendances du marché et une identification de ses acteurs-clés. Force est de constater que les levées de fonds prennent plus de temps à être bouclées et que l’environnement plus risqué et la hausse des taux d’intérêt contribuent à faire pression sur les valorisations. De plus, les start-ups doivent s’adapter aux conditions de marché actuelles en privilégiant l’atteinte du break-even et la génération de cash-flows plutôt qu’une croissance à tout prix, gourmande en capitaux », conclut Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels. 

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