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financements - 18 avril 2023

wAnderCoop, un supermarché coopératif situé à Anderlecht & financé via COOP US

wAnderCoop, c’est un supermarché coopératif situé au 16 de l’Avenue du Saio à Anderlecht. Ouvert depuis deux ans, le supermarché est géré au quotidien par 403 coopérateurs qui ont à cœur de proposer une alimentation durable, c’est-à-dire saine et respectueuse de l’environnement et des hommes, aux habitants du quartier.

Une interview de Simon Dejemeppe, coopérateur.


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Comment décririez-vous le projet d’entreprise lié à la wAnderCoop?

Dès les origines du projet, notre objectif a toujours été de regrouper les habitants du quartier autour d’un concept déjà connu, un supermarché coopératif, afin de recréer du lien entre les habitants.

Au-delà de la dimension sociale, notre ambition est également de devenir un acteur de changement en termes de consommation. Pour cela, nous favorisons depuis le début des aliments de qualité, souvent bios, issus de circuits courts, avec une rémunération correcte pour les producteurs et des prix qui restent abordables pour le consommateur final.

En quoi le supermarché wAnderCoop est-il différent des autres ?

Pour devenir « client », les candidats doivent rejoindre la coopérative, en achetant une action de 100€, et participer au fonctionnement du supermarché, à raison de 3 heures par mois. Ceux qui le souhaitent peuvent également rejoindre nos groupes de travail afin de poursuivre le développement de l’entreprise.

Avant de prendre leur décision, les futurs coopérateurs bénéficient d’un test d’un mois, afin de vérifier si notre approche leur convient, tant au niveau de l’offre de produits, que de leur participation au fonctionnement du supermarché.

En parallèle, nous pratiquons une politique de prix tout à fait transparente, puisque notre marge est fixe, clairement communiquée et se situe entre 15 et 20% en fonction des produits. C’est une approche tout à fait spécifique aux supermarchés coopératifs, que l’on ne retrouve pas du tout dans la grande distribution.

Aujourd’hui, nous réfléchissons aussi à réduire le prix du « ticket de départ » pour les nouveaux coopérateurs, afin de rendre les avantages de wAnderCoop accessibles à plus de monde.

En 2022, vous avez bénéficié d’un financement de la part de finance&invest.brussels, par l’intermédiaire du prêt COOP US. Quels ont été vos besoins en matière de financement depuis les débuts de wAnderCoop ?

Quand nous avons lancé le supermarché le 15 janvier 2021, nous étions environ 350 coopérateurs, ce qui nous avait permis de rassembler un capital de départ de 40.000€ pour signer un premier bail, aménager le supermarché et acheter un petit stock pour commencer. Et ce sont les coopérateurs qui ont réalisé la plupart des aménagements, essentiellement avec des matériaux de récupération.

A la fin de la première année, nous avons commencé à ressentir le besoin de poursuivre les aménagements, notamment au niveau des systèmes de réfrigération. Nous avions commencé avec des frigos d’occasion mais nous souhaitions investir dans des chambres froides, pour améliorer l’expérience en magasin tout en assurant la fraicheur des produits.

C’est à ce moment-là que nous avons commencé à étudier les possibilités de financement, car le groupe de coopérateurs ne grandissait plus assez vite pour pouvoir financer cet investissement. Nous avons étudié ensemble les différentes possibilités et ce sont les coopérateurs qui ont choisi de collaborer avec un investisseur public et non une banque.

Comme nous souhaitions conserver une autonomie totale sur la gestion de la coopérative, nous avons privilégié le prêt que nous remboursons avec les bénéfices de la coopérative. A côté de cela, nous avons également postulé pour un subside de la Région afin de financer le salaire d’un troisième employé au sein du supermarché. En parallèle, nous continuons à recruter des coopérateurs au sein du quartier pour maintenir notre croissance.

Comment avez-vous vécu votre expérience avec Brusoc et quels liens gardez-vous avec finance&invest.brussels actuellement ?

Lors de la préparation de notre demande, nous avons rencontré plusieurs fois les collaborateurs de l’équipe Brusoc. C’était fluide et les démarches administratives étaient assez limitées et beaucoup plus légères que lors de notre demande de subsides par exemple. Nous avons également pu bénéficier d’un vrai échange avec les équipes, ce qui était très  agréable et humain.

Aujourd’hui, nous restons en contact avec les équipes qui nous rendent visite de temps en temps pour découvrir nos nouveaux aménagements et répondre à nos questions lorsque nous en avons.


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financements - 27 février 2023

5 millions € pour un joyau architectural devenu MIX

COMMUNIQUE 27 février 2023

Lundi 27 février 2023. finance&invest.brussels annonce l’octroi d’un prêt de 5 millions d’euros au projet MIX, un espace multi-fonctionnel écolabellisé de plus de 21.000m2 au sein du bâtiment classé de l’ancienne Royale Belge à Watermael-Boitsfort. L’investissement vise concrètement à soutenir l’achat de matériel et de fournitures et une partie des travaux. Cette intervention financière contribue notamment à créer un pôle d’attractivité en seconde couronne bruxelloise, à encourager des secteurs d’activités impactés par les crises successives et à générer des emplois.

Redonnant vie à un bâtiment emblématique de la Région bruxelloise, Mix regroupe trois pôles d’activités sur plus de la moitié du building du 25 boulevard du Souverain : un hôtel 4 étoiles de 140 chambres et 40 suites, avec trois restaurants, un centre de coworking et de séminaires, et un espace dédié au sport et au bien-être.  La réussite du concept réside dans l’intégration de ces services dans un ensemble unique et cohérent. L’ouverture est prévue mi-juin 2023.

« Nous souhaitions valoriser un patrimoine bruxellois riche et atypique, et offrir une expérience unique en son genre. Le projet devrait par ailleurs permettre de créer plus de 100 nouveaux emplois directs et indirects dans divers secteurs qui ont éprouvé des difficultés économiques ces dernières années », explique Jean-Michel André, cofondateur de Mix

Une attention particulière a été apportée par l’équipe d’architectes pour moderniser et mettre aux normes environnementales ce chef-d’œuvre architectural tout en conservant son âme. Véritable lieu de rencontre, le projet se dote d’une vision écologique et durable. Le bâtiment est certifié BREEAM Excellence et l’hôtel vise le label Green Key. De plus, il fait partie d’une zone Natura 2000. Mix prend dès lors des mesures ciblées pour protéger la faune et la flore de la Région. Le nouvel aménagement intérieur est confié au bureau d’architecture d’intérieur réputé Atelier Lionel Jadot qui fait appel au savoir-faire belge. Le projet compte environ 90% d’artisans et designers belges.   

Aux commandes de ce projet d’exception se trouve une équipe pluridisciplinaire d’entrepreneurs expérimentés 100% bruxellois*. Pour parvenir à réunir les fonds nécessaires, le parcours des porteurs du projet n’a pas été simple. « Au départ, les banques ne voulaient pas nous suivre dans notre projet. Le contexte n’était pas en notre faveur. Investir dans des secteurs fortement touchés par la crise de la pandémie ne semblait pas convaincant. Nous avons fait appel à finance&invest.brussels, avec laquelle nous avions eu une expérience constructive par le passé, qui s’est montrée sensible à notre projet. Sans cette collaboration, il aurait été beaucoup plus difficile d’être suivi par une banque», confie Corentin Poels, cofondateur de Mix.                                                                          

Facilitant et complétant la chaîne de financement des entreprises, finance&invest.brussels a accordé un prêt de 5 millions € et a également octroyé une garantie couvrant certains engagements bancaires. « Nous avons été séduits par l’équipe entrepreneuriale bruxelloise composée de différentes compétences complémentaires cohérentes pour redonner vie à un fleuron du paysage architectural bruxellois. Mix représente une belle opportunité pour la création d’emplois, l’activité économique bruxelloise et l’attractivité de la vie d’un quartier en seconde couronne », souligne Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels. Et d’ajouter : « La situation exceptionnelle de l’établissement en bordure de la Forêt de Soignes, aux abords des axes facilement accessibles, l’immeuble prestigieux complètement rénové et aménagé par un designer reconnu sont des atouts pour la réussite du projet. Mix pourra de surcroît faire rayonner l’image de la Région bruxelloise et la Belgique sur la scène internationale ».

Plus d’infos ?
Corentin Poels, cofondateur de Mix 0491/96 93 63

Mélusine Baronian, Responsable Presse et Affaires Publiques chez finance&invest.brussels 0477/ 558 332

*Derrière ce projet pluridisciplinaire se cache une association unique : Jean Michel André, de Limited Editions Hotels : René Beltjens et Gérard Becquer (Alter Domus), Eric Mestdagh (Groupe Mestdagh), Philippe Bonnet (Limited Editions Hotels, Assurteam), Eric Jacques (Limited Editions Hotels), Corentin Poels (Crossfit Dansaert, Cosmoliving), Thibaut Dehem (87seconds, Cameleon, Bike 43), Stéphane Rutté (Jeux d’Hiver, Loriers, David Lloyd), Emmanuel Andries, Alexandra De Boeck, Gilles Poot Baudier, et Sébastien Lob (D-Side Group).

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financements - 16 décembre 2022

Brusoc lance un produit financier hybride pour les coopératives

Urbike est la première coopérative à en bénéficier


Découvrez COOP US, un ensemble de solutions financières à destination des coopératives bruxelloises. COOP US offre plusieurs formules de financement pouvant aller jusqu’à 250.000€.


Brusoc la filiale de finance&invest.brussels spécialisée dans le financement adapté à la création ou à la croissance de petites entreprises, d’entreprises sociales ou de coopératives, ajoute une flèche à l’arc de son produit financier COOP US en combinant le prêt et la prise de participation (plus uniquement l’un ou l’autre), et en renforçant également ses moyens d’intervention jusqu’à 250.000 €.
Urbike est la première coopérative à en bénéficier.

COOP US soutient le développement d’une économie couplée à un projet sociétal pour la région bruxelloise et facilite le financement citoyen.

Retrouvez l’article complet sur : https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/2022/12/15/urbike-leve-11-million-deuros-pour-changer-de-braquet-HW4M3AS4FND2VGXC4IC4HDB5LM/

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financements - 14 novembre 2022

EnergyVision, l’énergie 100% verte et 100% locale

Connue sur le marché pour son business model unique en son genre, EnergyVision a été élue « Gazelle de l’année 2022 » par le magazine Trends. Après le lancement des marques EnergyHome & EnergyBiz avec lesquelles elle place des panneaux solaires gratuitement chez les particuliers et les entreprises, la PME, désormais 100% bruxelloise,  a choisi finance&invest.brussels comme partenaire financier pour son nouveau projet : le développement de bornes de recharge pour véhicules électriques.

Maarten, d’où vous est venue l’idée de lancer EnergyVision ?  Et en quoi l’entreprise est-elle différente des autres ?

J’ai débuté ma carrière d’entrepreneur en 2009, avec EcoNation, une société qui produisait des coupoles lumineuses intelligentes. A l’époque, le marché n’était pas vraiment prêt pour ce produit. Les clients trouvaient le produit intéressant mais trop cher et ils n’étaient pas disposés à investir. C’est dans ce contexte que nous avons introduit pour la première fois un  business model alternatif, dans le sens où nous offrions les coupoles à nos clients et en échange, nous revendions l’énergie économisée. A la base, c’était une stratégie de survie mais on s’est vite rendu compte que c’était rentable.

En 2014, les relations avec notre investisseur principal se sont dégradées et nous avons décidé de quitter l’entreprise et de tout recommencer. Nous avons alors créé EnergyVision, avec seulement 6.200€ de capital, mais le meilleur capital qui soit :  les personnes de l’équipe qui ont choisi de me suivre. 

Et dès les débuts d’EnergyVision, notre objectif était de développer un modèle business qui supprimait les freins rencontrés par les clients – le manque de budget pour investir- et de leur permettre de faire des économies d’énergie, tout en partageant les gains avec eux, que ce soit au Maroc, en Chine ou en Belgique.

Comme nous n’avions pas beaucoup de capital à l’époque et que nous souhaitions investir pour nos clients, nous avons été aidé par l’Etat belge et Credendo, qui faisait des assurances crédits et nous a permis d’obtenir des contrats avec le Maroc et la Chine. Nous avons aussi fait appel à des banques belges qui nous ont permis de financer ce projet.

Mais notre envie, notre vision en tant qu’entrepreneurs, c’était vraiment d’accompagner les gens, les ménages et les entreprises dans la transition énergétique.

Maarten Michielssens – Founder and CEO – EnergyVision

A partir de quel moment dans le développement de votre entreprise avez-vous fait appel à des investisseurs et notamment à finance&invest.brussels ? Quels étaient vos objectifs ?

Nous avons fondé la société en octobre 2014 et jusqu’en décembre 2021, nous n’avons jamais introduit un seul investisseur dans l’actionnariat. Pendant 7 ans, nous avons développé l’entreprise grâce aux crédits bancaires et nous avons atteint un chiffre d’affaires de 104 millions, avec une équipe qui compte aujourd’hui 175 collaborateurs.

C’est seulement en 2021 que nous avons ouvert notre capital, dans le cadre du lancement d’un nouveau produit, nos bornes de recharge pour les véhicules électriques. Tant que nous développions des projets d’énergie renouvelable, c’était assez facile d’obtenir des prêts bancaires. Mais pour les bornes, les banques ne nous ont pas suivi car nos projections financières étaient plus risquées que pour les panneaux solaires.  

En 2020,  nous avions déjà fait appel à finance&invest.brussels pour un prêt subordonné dans le cadre du projet Brusol. Comme la relation avec finance&invest était positive, ils étaient les premiers sur notre liste quand nous avons décidé d’ouvrir notre capital. Nous leur avons donc proposé de participer et ils ont dit oui.

Qu’est-ce que ça représente pour vous d’entreprendre à Bruxelles ?

C’est une bonne question ! Bruxelles, c’est un monde très différent. On est actif dans toute la Belgique, et au Maroc et en Chine. Bruxelles, c’est une région assez atypique mais c’est une région où on apprend beaucoup, où on peut grandir assez vite. Si je donne quelques chiffres, entre 2003 et 2018, il y avait moins de 3.000 ménages qui avaient installé des panneaux solaires. Et entre 2019 et 2021, nous avons équipé plus de 6.000 habitations, donc le double du reste du marché en 15 ans. Donc à Bruxelles, une fois qu’on commence, il y a de grandes opportunités commerciales.

Après, ça reste un territoire assez difficilement accessible, que ce soit en termes logistiques, linguistiques, ou même au niveau des bâtiments qui sont souvent très hauts par rapport au Maroc ou même à la Chine, mais une fois qu’on le maitrise, il y a de véritables opportunités de développement et de croissance. Nous avons d’ailleurs déplacé notre siège de Gand vers Bruxelles, aujourd’hui, nous sommes donc une société 100% bruxelloise et on adore !

3 mots-clés pour réussir en tant qu’entrepreneur ?

« Ne jamais accepter un non ». Nous avons ici dans nos bureaux une dizaines de cadres avec les lettres ou emails de refus de plusieurs banques qui se sont opposées à notre business model et malgré cela, on a continué.

A l’université, j’ai étudié les langues germaniques et puis, j’ai fini par inventer un nouveau business modèle, ce qui n’est pas vraiment dans l’ordre des choses. On a aussi commencé en Chine et pas en Belgique. Mon point, c’est qu’on commence souvent par un non mais si on a la persévérance et la passion d’avancer, on peut vraiment faire changer les choses.

Cette année, vous avez été élu « Gazelle de l’année 2022» par le magazine Trends, quelle est votre plus grande fierté en tant qu’entrepreneur ?

C’est vrai. Je dirais que l’argent, c’est toujours positif car ça permet de payer les salaires et de continuer à grandir. Mais le plus important pour moi, ce qui me rend fier, c’est la gratitude de nos clients, la fidélité et la motivation de nos employés qui font entrer leurs amis ou leur famille dans l’entreprise, les relations qui sont positives avec nos partenaires. Ce sont les gens qui font la différence et donnent du sens à ce que l’on fait, et c’est ça qui me rend heureux.

Un conseil ?

Si je devais donner un conseil aux entrepreneurs qui recherchent des financements, c’est de bien connaitre ses clients et son marché avant de vendre ses actions. A Bruxelles, on a la chance d’avoir accès à de nombreux instruments financiers qui permettent aux start-ups de grandir sans diluer trop rapidement leur capital. Et c’est important !


G.Lamy

Participer au tour de table d’EnergyVision a été l’occasion pour nous de solidifier notre partenariat avec une entreprise bruxelloise en pleine croissance tant sur le marché domestique que sur le marché international et active dans le domaine de la transition énergétique. 

Guillaume Lamy
CFO & HEAD OF UNIT – MEMBRE DU CONSEIL DE DIRECTION

Ci-dessous, deux projets d’installations de panneaux photovoltaïques réalisés par EnergyVision : Rue de la Prose à Anderlecht et à la Gare Maritime:

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financements - 4 novembre 2022

Partenaire Open Up – Le Brol Coffee House

Le Brol, c’est un concept original de coffee house créé par un jeune entrepreneur, Hakim, dans le bas de Molenbeek. Dans une ambiance moderne et chaleureuse, Hakim propose un café de qualité, des pâtisseries savoureuses et une carte variée de petite restauration. Un projet financé par Brusoc, grâce au produit Open Up, pour la réalisation des travaux de restauration du bâtiment.


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Hakim, qu’est-ce qui t’a motivé à créer le brol ? D’où est venue l’idée ?

Depuis le départ, je voulais lancer un « coffee house », un concept un peu différent des cafés ou des salons de thé que l’on trouve généralement à Bruxelles.  Mon objectif était de  proposer ce concept dans mon quartier. Il est situé dans le bas de Molenbeek.   

Pour l’idée, je me suis beaucoup inspiré des enseignes que j’ai pu découvrir à Londres, Amsterdam ou encore Bali. J’aime beaucoup le bois et je voulais créer une ambiance chaleureuse, conviviale, où chacun peut venir passer un moment en famille, rencontrer des amis, prendre une petite pause et se faire plaisir.

Au départ, il était prévu d’offrir un service très rapide, centré sur le café, avec une petite restauration. Je ne pensais pas proposer une cuisine salée ou encore de la pâtisserie. Avec le temps, le concept a mûri et des éléments se sont ajoutés à la carte, notamment les pâtisseries de mon frère qui sont très appréciées.

Le brol, c’est un peu ça en fait, la carte qui rassemble différents plats dans une déco, que j’ai voulue très hétéroclite. C’est d’ailleurs une de mes passions, la décoration, et j’aime beaucoup chiner. Ici, on retrouve de nombreux éléments que j’avais accumulé au cours des années, tout est de seconde main. Il y a aussi des tableaux d’artistes du quartier à qui nous permettons de faire des expositions temporaires dans la salle ce qui permet de favoriser un échange entre la clientèle. Les personnes viennent aussi pour découvrir des artistes.  J’ai toujours voulu travailler en circuit-court, et là, exposer des artistes pour la plupart bruxellois, ça fait partie du projet.  Bref, un brol! (dit-il en rigolant)

Quel est ton parcours d’entrepreneur ?

Au départ, je travaillais pour un couturier, pendant presque 10 ans et pendant mes pauses, j’ai souvent pris un café dans des coffee houses ou des bars.  J’aime beaucoup l’ambiance qui règne dans ces lieux. Ca m’a donné envie de lancer mon projet et de créer mon entreprise d’autant plus que dans mon quartier il y a un vrai intérêt pour ce genre de concept.

Tes challenges ?

Ce qui a été assez compliqué dès le départ, c’est le manque de fonds. Le seul élément que j’avais, c’était le bâtiment qui appartenait à ma famille. Il était complètement délabré et les travaux importants. J’ai du tout refaire. Au départ, je pensais pouvoir financer les travaux avec l’aide de mes frères. Finalement, toute ma famille a participé aux frais.  J’ai même vendu ma petite voiture. Mais ce n’était pas suffisant, il me manquait des fonds pour finir les travaux et investir dans du matériel et des machines.  Il y a eu un moment critique où j’ai manqué de liquidités.  J’avais besoin d’un prêt pour me lancer, sans quoi j’aurais dû abandonner l’idée. Et ça, ce n’était pas envisageable.

Comment tu as connu Brusoc et donc finance&invest.brussels ?

J’ai entendu parler de Brusoc par un de mes beaux-frères qui avaient fait appel à eux et qui m’a mis en contact avec Hamed Ben Abdelhadi. Au départ, j’étais vraiment très stressé, je n’avais jamais présenté un dossier, mais il m’a tout de suite mis à l’aise.

Comment est-ce que tu as vécu cette expérience avec finance&invest.brussels ?

J’ai rencontré Hamed plusieurs fois et ça s’est très bien passé. Il a pris le temps de m’écouter, de bien comprendre mon projet. A l’époque, je n’avais pas encore de diplôme me donnant droit à un accès à la profession de gérant mais il m’a mis en relation avec ILES, une association qui accompagne les jeunes entrepreneurs et j’ai suivi une formation.   

Quelle est ta plus grande fierté ?

Franchement, je suis très fier de la diversité des personnes qui franchissent ma porte.  Je suis témoin de nombreuses discussions entre des profils très différents dans mon restaurant.  Une grande richesse, c’est à l’image de mon quartier, un quartier qui change et se réinvente.


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financements - 31 octobre 2022

Yoga Room, l’art de rester zen!

Yoga Room, ce sont 8 studios de yoga présents à travers l’Europe, dont 4 situés à Bruxelles, avec des antennes à Waterloo, Paris, Lyon, Lisbonne. Après deux années de confinement et de longs mois d’arrêt, Yoga Room retrouve son dynamisme et continue à offrir un large choix de cours tout au long de la journée, avec une équipe de 80 professeurs venus des 4 coins du monde.

Pierre, d’où vous est venue l’idée de lancer Yoga Room ?  Et en quoi la marque Yoga Room est-elle différente des autres ?

J’ai passé 10 années en Chine après mes études, à Shanghai, où j’ai découvert le yoga et je suis vite devenu complètement addict. Ce qui m’a tout de suite plu en Chine, c’était une approche très sportive, où la spiritualité est le point d’arrivée et non le point de départ, mais extrêmement bénéfique pour le corps et pour l’esprit. Et comme j’ai très vite été séduit, je suis devenu prof et j’ai ensuite ouvert deux studios sur place.

Après 10 ans, j’ai eu envie de rentrer partager ma passion dans ma ville, à Bruxelles et j’ai voulu ouvrir un studio digne de la capitale de l’Europe. En Chine, le référentiel est très différent de l’image que l’on peut avoir du yoga ici et c’est ce que je voulais offrir aux Bruxellois : des studios modernes, tous les types de cours, une présence tout au long de la journée, avec des profs qui viennent des 4 coins du monde. Je voulais amener cette richesse-là, cette expérience de vie qui fait que ces profs ont la capacité de changer la vie des gens.

C’est la recette Yoga Room, une offre de cours inégalée, des studios accueillants, des profs qui ont parcouru le monde, se sont frottés à des cultures différentes et qui ont du recul sur le sens de la vie. Ici, le yoga est encore très récent.

A partir de quel moment dans le développement de votre entreprise avez-vous fait appel à des investisseurs et notamment à finance&invest.brussels ? Quels étaient vos objectifs ?

A la base, je cherchais des investisseurs pour continuer à grandir et à ouvrir de nouveaux studios. Mais finance&invest.brussels est entré dans le capital de Yoga Room en mars 2020, 7 jours après le lockdown.  Le confinement a été une période extrêmement difficile à vivre pour le secteur sportif. Du jour au lendemain, on a dû fermer les studios, on est passé de 25.000 personnes par mois à zéro

Dans ce contexte difficile, les équipes de finance&invest.brussels ont toujours été très supportives. Pour moi, ce sont de très bons partenaires financiers qui font confiance et en qui on peut avoir confiance. Ils ont des ressources qu’ils n’hésitent pas à mobiliser pour soutenir un projet auquel ils croient.

Et ce que je trouve particulièrement intéressant, c’est que leurs KPIs ne sont pas uniquement financiers. Il y a d’autres dimensions, comme la création d’emploi, le bien-être général qu’on offre à la ville, et c’est intéressant pour des gens comme moi pour qui l’argent n’est pas l’objectif numéro 1 mais une conséquence de ce que je fais.   

« Mon objectif, c’est de changer la vie de plein de gens, l’argent, c’est la conséquence de notre bonne action »

Pierre Rousseau, fondateur des studios Yoga Room
Pierre Rousseau, fondateur des studios Yoga Room

Qu’est-ce que ça représente pour vous d’entreprendre à Bruxelles ?

Ce qui fait écho pour moi, c’est surtout le fait d’entreprendre. J’ai besoin de vivre ma passion, de faire les choses, de voir que je crée de l’impact sur la vie des gens, de prendre des risques. C’est avant tout une histoire de passion, de liberté, j’ai besoin d’aimer et de croire en mon projet.  

Ensuite, Bruxelles, ça reste la ville où j’ai grandi, la capitale de l’Europe, et je suis un vrai patriote, j’aime la Belgique. Et je veux faire de Bruxelles la capitale européenne du yoga, et j’ai aussi construit mon entreprise à l’image de Bruxelles : on a 27 nationalités dans nos professeurs, 80 profs et ça, j’en suis très fier. Je pense qu’à ma manière, je fais rayonner Bruxelles.

3 mots-clés pour réussir en tant qu’entrepreneur ?

« Never give up », « It’s impossible until it’s done », « Forget what you do, just do it! »

Un conseil ?

Mon conseil, c’est de ne pas suivre une opportunité business, mais de suivre ce que votre cœur vous dit de faire. Quand on écoute son cœur, on n’a pas peur, et même quand ça devient compliqué, on trouve en soi les ressources pour continuer et les mots pour vendre son projet.  Quand on s’attache à une opportunité business, le jour où les revenus diminuent ou disparaissent, on s’arrête.

Mais si tu vis ta passion dans ton cœur, tu restes motivé, tu parviens à trouver les mots et les moyens pour continuer. C’est toujours la première question que je pose aux porteurs de projet : tu es animé par une passion ou par ton portefeuille ?

Le mot de la fin ?

Merci à finance&invest.brussels, ils ont toujours été supportifs, il y a vraiment une relation de confiance avec eux. Je ne peux que recommander à toute personne qui a une boite à Bruxelles, c’est d’aller les voir, c’est une très belle structure à Bruxelles. Si Yoga Room est aujourd’hui ce qu’il est, c’est grâce à finance&invest.brussels !


B.Roose

Pierre nous a impressionnés par sa capacité de résilience et l’énergie qu’il déploie pour trouver des solutions et aller de l’avant.  Il a tout en main pour faire de Yoga Room une référence en matière de bien-être urbain.

Barbara Roose
CHIEF INVESTMENT OFFICER – HEAD OF UNIT – MEMBRE DU CONSEIL DE DIRECTION

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financements - 5 octobre 2022

Niets, spiritueux 0,0% distillés traditionnellement

Véritable révolution dans le monde très confidentiel des métiers de la bouche, la start-up Niets ne cesse de faire parler d’elle depuis sa création. Médaillée d’or au très prestigieux prix Epicure en 2022 et élue « Meilleure distillerie Belge » deux années de suite avec son Gin Botaniets, elle lance aujourd’hui un nouveau produit, « Havaniets », un rhum sans alcool qui vient compléter une gamme déjà très prisée par la plus grands noms de la gastronomie.

Alexandre, d’où vous est venue cette idée de lancer Niets ?

Je dis toujours que j’ai 50 ans mais que ce n’est en aucun cas une « midlife crisis ». Je suis en réalité un sportif amateur, je fais du trail de long distance. En 2018, j’ai décidé de réduire ma consommation d’alcool, comme de plus en plus de personnes aujourd’hui. Et tout a commencé comme ça, dans les bois, en train de courir, à chercher des alternatives. Et à l’époque, en 2018, que ce soit du côté de la bière, du vin ou du spiritueux, il y a assez peu d’offre et surtout, peu d’alternatives véritablement intéressantes gustativement. Et cela m’interpelle.

Le temps passe et un jour, je repense à mon arrière-grand-père, Georges Niets, qui était botaniste et c’est l’élément déclencheur. Il faut savoir qu’en botanique, c’était d’ailleurs l’objet de ses recherches à l’époque, il existe un principe fondamental qui dit qu’en associant deux éléments, comme le basilic et le romarin par exemple, il est possible de créer un troisième arôme. Et en fouillant la bibliothèque familiale, je suis tombé sur ses écrits, dont un petit carnet bleu, mon « grimoire » dans lequel j’ai découvert une recette théorique destinée à produire des breuvages sans alcool, à partir de techniques de distillation.

On est en 2019, je sors d’un parcours au sein de plusieurs grands groupes, dont Spabel, Delhaize, BMW, … et je décide de fonder Niets pour offrir un produit bien fait, issu d’une technique de distillation traditionnelle, bon et bien présenté.

Et là, c’est un peu le parcours du combattant qui commence car je vais trouver de nombreux distilleurs belges avec mon petit livre bleu et on me rit au nez. Jusqu’au jour où je rencontre deux distilleurs aux Pays-Bas, dont le plus âgé à 86 ans et que 18 mois plus tard, je reçoive ce fameux appel qui me dit « Ca y est, on y est ! ».

Et la folle aventure démarre ! N’étant pas un expert, je décide d’aller faire gouter ma recette à des restaurateurs pour obtenir leur avis : Matagne, David Martin, Harpin, Dionisos, Bistro Emile, Racine, et d’autres et ils me disent tous que ce produit est un « gin » et qu’ils souhaitent le mettre sur leur menu ! Ils commandent, et en une semaine, j’ai vendu mes 120 bouteilles de dégustation. J’en sors ensuite 300, 600, 2000 et à chaque fois qu’elles sortent, je les écoule tout de suite.

En quoi la marque Niets se distingue-t-elle des autres marques « sans alcool » sur le marché ?  Qu’est-ce qui vous rend fier ?

90% des produits sans alcool sur le marché, c’est du thé, une infusion. Nous, on est 100% distillé, c’est pour ça que la gastronomie nous adore !

C’est un processus qui fait appel à un savoir-faire traditionnel. C’est tellement hors-norme que nous avons remporté de nombreux prix face à de grands noms : meilleure distillerie belge de l’année deux années de suite, une médaille d’or à New-York, on a aussi été sélectionné comme partenaire Gault & Millau pour l’édition de 2022.

C’est complètement dingue ! Deux ans et demi plus tard, j’en suis toujours à remercier mon aïeul. Grâce à lui, j’ai lancé 3 gins, sorti un rhum, créé 7 emplois et nous sommes en train de travailler sur de nouveaux produits !

Alexandre Hauben, CEO de Niets, a remporté de nombreux prix au cours des deux dernières années
Alexandre Hauben, CEO de Niets, a remporté de nombreux prix au cours des deux dernières années

Et ça ne fait que commencer ! Aujourd’hui, au quotidien, il se passe vraiment des choses qu’a priori, on ne pas prévoir quand on lance une start-up ! Et ce qui me rend fier, c’est d’avoir prouvé qu’en s’accrochant à une idée, on pouvait vraiment lancer un business durable. Pour le moment, nous sommes en train d’ouvrir l’exportation, de sceller des contrats de distribution à travers le monde, de renforcer nos équipes ! C’est totalement passionnant !

Qu’est-ce qui fait, selon vous, le succès de cette aventure ?

Ce qui est important, me semble-t-il, c’est de pouvoir trouver un équilibre, tant dans le cadre privé que professionnel. Au niveau professionnel, c’est très important de pouvoir compter à la fois sur son équipe et sur ses investisseurs. Ce sont eux qui rendent tout cela possible. Mais c’est un puzzle, tout doit être en équilibre pour que cela fonctionne !

Aujourd’hui, notre ambition, c’est de devenir le leader du sans alcool en Europe. Et nous avons déjà prouvé que c’était possible de changer la donne, en Belgique, avec une petite équipe.

Et là, je sais que mon expérience au sein de grands groupes m’aide au quotidien, à faire les bons choix, à trouver le juste arbitrage entre les opportunités, à être réactif aussi face à des signaux qui apparaissent parfois en quelques minutes !

A partir de quel moment dans le développement de votre entreprise avez-vous fait appel à des investisseurs et notamment à finance&invest.brussels ? Quels étaient vos objectifs ?

C’est très récent, cela date de juin 2022. Nous avons fait une demande de prêt convertible dans le but de supporter le développement de nouveaux produits et d’accélérer l’ouverture des premiers pays à l’export. Nous devons doubler nos équipes, deux ans après le lancement de la société. C’est fou !

Qu’est-ce que ça représente pour vous d’entreprendre à Bruxelles ?

Pour moi, c’est une fierté, ça fait partie de mon identité. Ca vient renforcer le dynamisme et la bravoure des entrepreneurs bruxellois. Et puis, c’est un contre-pied aussi. Parce que c’est plus facile de développer une entreprise en milieu extra-urbain, pour des raisons de couts, de complexité logistique.

Mais je suis Bruxellois, j’ai grandi à Bxl, j’ai bcp voyagé et je me sens redevable envers ma ville et ma région.

Mon rêve à court-terme, c’est d’ouvrir la première distillerie 100% sans alcool à Bruxelles.

3 mots-clés :

Persévérance, souci du détail et la débrouillardise : « être bricoleur, multi-tâches, et même parfois peintre et monteur de stand ».

Un conseil :

C’est toujours intéressant d’écouter les conseils et on en reçoit plein. Mais il faut aussi croire en son projet et rester sur sa ligne de conduite, continuer à apprendre et miser sur la persévérance, la sienne et celle de ses équipes.


J’ai été très impressionnée par ce que Niets a pu accomplir au cours des 2 dernières années, ainsi que par l’énorme potentiel qui les attend. Il s’agit notamment d’opportunités d’exportation, d’un élargissement de leur gamme et de la création de nouvelles recettes.

Elisabeth Leysen, Senior Financial Analyst


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financements - 5 octobre 2022

Mekanika annonce une levée de fonds d’1,5 million d’euros

Bruxelles, 27 septembre 2022

La start-up belge Mekanika annonce aujourd’hui une levée de fonds d’1,5 million d’euros auprès de multiples partenaires locaux, dont Beefounders, Change, finance&invest.brussels et Sambreinvest.

Credit photo – Meet my job

Face à la perte de compétences liées à la fabrication et à l’artisanat, Mekanika fait le pari de remettre l’outil à la portée des entrepreneurs, artisans et créateurs de nos régions grâce à des machines intuitives et modulables, des formations pour les utiliser, et des plans disponibles en open source.


Mekanika est née d’un double constat : d’une part, la plupart de nos objets quotidiens viennent de loin, et de l’autre, de plus en plus de gens sont attirés par l’artisanat local,” explique Roldan Descamps, un des trois fondateurs de Mekanika. “Cependant, s’il est très facile de trouver des clients locaux, et même de vendre en ligne, les barrières à l’entrée restent importantes : formation, accès aux outils, aux matières premières… Grâce à nos machines et tutoriels, nos utilisateurs peuvent commencer à produire en quelques jours, sans connaissances techniques préalables, et progressivement faire grandir leur activité.

Depuis sa création en 2019, Mekanika a lancé deux sets de machines populaires sur le marché, avec une gamme de presse à sérigraphie, et une autre pour le fraisage numérique sur bois et métal.

Ce qui a particulièrement retenu notre attention chez Mekanika, c’est la combinaison unique entre les possibilités de retour à une production locale et les perspectives de création d’emplois, que ce soit au sein de l’entreprise sur le sol bruxellois, ou, de manière indirecte, par le lancement de nouvelles activités à travers le monde” dit Christine Hick, investment manager chez finance&invest.brussels.

Avec une croissance annuelle de 300% depuis son lancement et plus de 800 machines vendues de par le monde, la start-up belge ambitionne de devenir le leader européen pour les machines de bureau déjà développées, avec le recrutement de 16 nouveaux collaborateurs d’ici fin 2023, et le lancement de deux nouvelles gammes de machines.


Depuis les premiers jours en 2019, les résultats de Mekanika ont été vraiment impressionnants et les fondateurs ont gardé le cap sur leur vision,” explique David Mellett, cofondateur et CEO de Beefounders.Je suis convaincu que l’open source hardware sera un accélérateur clé pour soutenir la production locale, la création d’emplois et le partage de connaissances.

À propos de Mekanika

Mekanika est une start-up belge basée à Bruxelles, dont l’ambition est de rendre l’entrepreneuriat local plus accessible. Depuis 2019, elle produit des machines de bureau destinées à l’impression textile et à la fabrication numérique de pièces en bois et en métal. Ces machines sont reconnues pour leur qualité et facilité de prise en main et leurs plans open source permettant aux entrepreneurs d’adapter leurs machines à leurs besoins spécifiques.

Contact presse : Roldan Descamps (roldan@mekanika.io – +32 498 45 24 72)

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financements - 25 juillet 2022

Rim Mekni, créatrice de vêtements streetwear éthiques

En juin dernier, nous rencontrions Rim Mekni, une jeune indépendante financée par finance&invest.brussels dans le cadre du prêt OPEN UP destiné aux porteurs et porteuses de projet en Région Bruxelloise. Voici son interview, ainsi que la vidéo témoignage dans laquelle elle parle de son projet.


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Quel est ton parcours personnel / professionnel ?

J’ai fait mes études secondaires à l’Ecole Européenne. Après avoir obtenu mon diplôme, j’étais un peu perdue. J’ai commencé des études universitaires puis je suis partie un an en Italie. A mon retour, je me suis inscrite à l’EFC pour suivre une formation en e-commerce et j’ai travaillé sur mon projet d’entreprise dans le cadre de mon TFE. J’ai ensuite lancé mon activité pendant un an en tant qu’ indépendante complémentaire car je voulais d’abord en tester la viabilité. Une fois que j’ai vu que cela pouvait fonctionner, j’ai introduit une demande chez Brusoc (ndlr: la filiale de finance&invest qui finance les indépendants, les entreprises sociales et collaboratives) pour le financement.

Qu’est-ce qui t’a motivé à lancer une marque dans le secteur de la mode?

L’univers de la mode m’a toujours passionné, et je me suis toujours dit qu’un jour je lancerais ma propre marque. Pour moi, c’était très important que cette marque représente mes valeurs et qu’elle s’adresse à un maximum de gens. Je voulais qu’elle soit éthique, qu’elle respecte le bien-être au travail, et je voulais aussi utiliser des produits de qualité, certifiés bio, tout en ajoutant une petite touche supplémentaire.

Quels sont les challenges que tu as rencontré dans tes démarches?

Avec des critères aussi stricts, cela m’a pris un certain temps avant de trouver des fournisseurs avec lesquels je pourrais collaborer. J’ai commencé à me travailler avec des produits qui existaient, à savoir des t-shirts et sweatshirts sur lesquels j’imprimais mes propres designs. Une fois que j’ai vu que mon produit fonctionnait, j’ai fait appel à Brusoc.

Comment as-tu connu Brusoc et donc Finance & Invest ?

Ma maman avait déjà fait appel à eux pour un projet. Personnellement, dans le cadre de ma formation, j’ai été mise en contact avec pas mal de monde via les soirées Start-up. Puis j’ai fait appel au GEL (Guichet d’économie locale) de ma commune qui m’a confirmé que Brusoc était une bonne option. La personne qui s’occupait de mon dossier m’a aidée à préparer mon business plan.

Le plus compliqué dans ce contexte, c’était vraiment de trouver les bons interlocuteurs pour financer mon projet.

Comment as-tu vécu ton expérience avec Brusoc ?

Très honnêtement, bien, avant, j’avais pas mal galéré et c’était un peu long. Une fois que j’ai été en contact avec Brusoc, ça s’est vraiment bien passé. Je recommande 😉

Découvrez l’interview de Rim, réalisée à l’occasion de la Journée Internationale du micro-crédit.

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financements - 27 octobre 2021

SmartFridge lève 800k€ pour proposer des plats sains facilement accessible dans les entreprises.

Bruxelles, le 11 octobre 2021

Après plus d’un an de développement, la startup SF Company – SmartFridge a levé 800KEUR auprès de finance&invest.brussels, de BeAngels et d’investisseurs privés. Elle propose un tout nouveau concept de restaurants d’entreprises via un frigo connecté accessible 24/7. Avec un simple scan de QR code, les collaborateurs peuvent s’offrir des plats sains et frais, sans devoir se déplacer de leur lieu de travail. La startup espère pouvoir installer ces nouveaux frigos intelligents dans un maximum d’entreprise d’ici 2024. Les fonds permettront de renforcer l’équipe, de poursuivre le développement de l’application et du frigo connecté et de produire un nombre important de frigos.

En pleine crise sanitaire du Covid, Jean-Patrick Smal, CEO et fondateur de SmartFridge, a fait le pari de créer un frigo connecté pour proposer des plats équilibrés au sein des entreprises. Le défi était double : il fallait à la fois créer le contenant, à savoir le frigo, qui devait être intelligent pour pouvoir répondre aux demandes des utilisateurs, ainsi que son contenu : des repas frais et variés.

Accessibles à tout moment par les travailleurs de l’entreprise, les frigos SmartFridge peuvent être utilisés pour prendre un petit déjeuner, un déjeuner ou un plat du soir à emporter pour la maison. Le frigo intelligent est équipé de capteurs qui permettent de vérifier à tout moment le niveau d’humidité, la température ou plus simplement que la porte soit bien fermée. Pour prendre son produit, l’utilisateur, après avoir téléchargé l’application SmartFridge et créé son compte client, scanne le code QR du frigo, prend ce dont il a envie et referme simplement la porte du frigo. Il reçoit instantanément une notification de sa liste de course et de son débit. À l’image des Food shop Amazon aux USA, toutes les actions se font au seul moyen de son smartphone pour faciliter au maximum l’expérience utilisateur.

La startup approvisionne ses frigos de plats équilibrés et divers, créés par ses soins, et utilise sa technologie pour prévoir les recharges selon les consommations. Afin d’éviter de gâcher de la nourriture, SmartFrige s’est associé avec « Too good to go » pour reprendre tous les invendus. Quant aux emballages individuels, rendus obligatoires avec la crise sanitaire, « Ils sont tous compostables et recyclables » confie le CEO. La startup maîtrise sa chaîne de production, allant de la création des plats, aux transports et à sa technologie. « En maîtrisant la chaîne de production, nous pouvons tout de suite travailler à la source. Par exemple, si un client trouve un plat trop salé, on peut directement prendre en compte le feed-back et modifier notre recette. On veut que SmartFridge reste accessible pour des remarques, comme pour des suggestions ! ».

Un nouveau lieu de rencontre

L’équipe de SmartFridge souhaite que leurs frigos deviennent un nouveau lieu de convivialité, à l’image du rendez-vous à la machine à café. « Après de longs mois de confinement, les employés de retour au travail veulent à nouveau échanger entre eux. SmartFridge se veut un lieu d’échange et de bien-être ». Avec son écran personnalisable, le frigo devient également un outil de communication pour les entreprises, pour y annoncer la vue d’un nouveau collaborateur, un cours de sport ou encore d’un cocktail.

Actuellement présente à Bruxelles, la startup se lance dans le Brabant wallon et flamand, avec son application disponible en 3 langues (FR-NL-EN).

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