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financements - 3 septembre 2024

« Pour ouvrir mon second magasin, j’ai fait appel à finance&invest.brussels pour financer les travaux et racheter le fonds de commerce », Ornina.


Avec plus de 4.500 entrepreneurs financés au cours des 5 dernières années, nous sommes le partenaire financier de tous les entrepreneurs bruxellois! Vous aussi, passez du rêve à la réalité avec le financement adapté ! Plus d’infos sur Passez du rêve à la réalité avec un financement adapté!


« Quand je suis arrivé en Belgique, j’ai travaillé en tant qu’assistant manager. Mais après quelques mois, je me suis rendu compte que je m’ennuyais terriblement derrière un ordinateur. J’avais ce besoin de faire quelque chose pour moi, de me sentir libre de concrétiser mes idées et d’améliorer les choses à ma manière.

C’est là que l’idée des pâtisseries syriennes est née. À Bruxelles, il n’y en avait pas, et pourtant, leurs saveurs sont incroyables. J’ai toujours pensé que ces délices méritaient d’être présentés de manière artisanale, avec une production locale plutôt que d’être simplement importés.

Au départ, j’étais ingénieur. La pâtisserie, je n’y connaissais rien. Mais j’ai décidé de me former auprès de plusieurs chefs. Chaque jour, j’apprenais quelque chose de nouveau. J’ai même construit le comptoir et fait la décoration moi-même. J’aime apprendre et je suis un peu maniaque. Faire les choses par moi-même m’apporte une grande satisfaction.

J’ai commencé à Saint-Josse avec un premier magasin, où se situe encore notre atelier. C’était un défi mais c’était assez incroyable de voir comment les gens réagissent à nos pâtisseries ! En 2022, j’ai décidé d’ouvrir un second magasin au Châtelain et j’ai fait appel à finance&invest.brussels pour financer les travaux et racheter le fonds de commerce.

La pâtisserie syrienne, c’est plus qu’un simple dessert, c’est un morceau de culture, et je suis fier de pouvoir la partager avec les Bruxellois. »

 Saddam Shkair, fondateur d’Ornina, Rue du Page au Châtelain et Chaussée de Louvain à Saint-Josse.

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financements - 3 septembre 2024

« J’ai fait appel à finance&invest.brussels pour financer le rachat du fonds de commerce de ma boutique ! », Eli’s cookies


Avec plus de 4.500 entrepreneurs financés au cours des 5 dernières années, nous sommes le partenaire financier de tous les entrepreneurs bruxellois! Vous aussi, passez du rêve à la réalité avec le financement adapté ! Plus d’infos sur Passez du rêve à la réalité avec un financement adapté!


« J’ai toujours aimé la cuisine et la pâtisserie, mais à l’école, j’ai suivi un parcours plus traditionnel jusqu’à l’université. Cela ne me convenait pas du tout. Je me suis vite rendu compte que j’avais besoin d’être actif et d’utiliser mes mains. J’ai donc suivi une formation de chocolatier-pâtissier, et j’ai adoré ! J’ai fait plusieurs stages, notamment chez Pierre Marcolini.

Pendant le COVID, je suis resté à la maison et j’ai commencé à faire des cookies. C’était facile, j’avais tout sous la main : beurre, sucre, œufs, chocolat. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais j’ai commencé à tester des recettes. Ça sentait bon à la maison et tout le monde adorait.

Ensuite, j’ai commencé à les vendre dans le quartier. J’ai fait un petit marché en 2021 avec juste une table et j’ai presque tout vendu ! Petit à petit, j’ai fait le tour des marchés avec la voiture de mes parents. Puis, j’ai acheté un petit foodtruck et les retours étaient excellents.

Après deux ans et demi, j’ai cherché un local pour produire et vendre mes cookies. Cela fait maintenant un an que je suis installé. J’ai fait appel à finance&invest.brussels pour financer le rachat du fonds de commerce de ma boutique ! »

Eli’s cookies, rue du Bailli à Bruxelles.

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financements - 3 septembre 2024

« Grâce à finance&invest.brussels, j’ai pu financer l’installation de panneaux solaires », Sarah de Tutta Panna


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La glace a toujours été mon dessert préféré!

« Je me souviens encore des glaces que je mangeais avec ma maman. Pourtant, avec les années, j’avais l’impression que les glaces perdaient leur gout authentique. Un jour, j’en ai parlé à un ami glacier et je lui ai demandé de m’apprendre son savoir-faire.  Ensuite, j’ai suivi des cours du soir pendant deux ans et j’ai finalement obtenu mon diplôme de maître glacier, sans vraiment savoir où cela me mènerait.

Je me suis mise à fabriquer des glaces chez moi et à les partager avec mes amis et ma famille. Leur enthousiasme m’a encouragée à me lancer et à vendre mes créations sur les marchés et les fêtes locales.

Mais mon rêve de vendre mes glaces chez moi ne faisait que grandir. Un jour, j’ai trouvé l’endroit parfait pour ouvrir ma boutique et avec le soutien de mon mari, j’ai décidé de me lancer.

Mes glaces, ce sont de vraies glaces à l’ancienne : sans colorants, sans exhausteurs de goût, sans poudres prêtes à l’emploi. Elles sont faites avec de vrais ingrédients : du lait, de la crème fraîche, des fruits frais découpés à la main, du vrai chocolat, et un mode de fabrication traditionnel incluant la cuisson, la maturation, et le turbinage. Le résultat ? Une texture et un goût authentiques, comme les glaces de mon enfance !

Grâce à finance&invest.brussels, j’ai pu financer l’installation de panneaux solaires.

Avec la hausse des prix de l’énergie, mes factures d’électricité avaient un impact considérable sur ma trésorerie. Désormais, mes machines à glace et mes congélateurs fonctionnent en grande partie à l’énergie solaire, ce qui réduit significativement mes coûts fixes. Cela me permet non seulement de rembourser le prêt, mais aussi de pérenniser mon entreprise. »

Sarah, maitre glacier et fondatrice de Tutta Panna, avenue de Monte Carlo à Forest.

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financements - 3 septembre 2024

« Pour lancer C-Cube, j’ai obtenu un financement de finance&invest.brussels, ce qui m’a permis d’équiper le café »


Avec plus de 4.500 entrepreneurs financés au cours des 5 dernières années, nous sommes le partenaire financier de tous les entrepreneurs bruxellois! Vous aussi, passez du rêve à la réalité avec le financement adapté ! Plus d’infos sur Passez du rêve à la réalité avec un financement adapté!


« Je suis venue à Bruxelles pour suivre des études de mode à l’école Fransisco Ferrer. Pendant mes études, j’ai travaillé dans l’horeca. Après avoir été gérante d’un bar pendant trois ans, j’ai décidé d’ouvrir mon propre café dans le même quartier, mélangeant mes deux passions : la couture et l’horeca.

Mon café, C-Cube, propose des lunchs le midi, donc un côté « cantine ». Et l’après-midi, j’organise des ateliers de couture. Les clients viennent utiliser les machines pour un petit budget et je suis là pour les conseiller. Je lance aussi de nouveaux ateliers thématiques, comme l’upcycling de jeans, où les participants viennent avec leur jeans et repartent avec un produit fini.

En parallèle, je travaille encore sur quelques collections. Ma dernière, sur l’égalité homme-femme, présentait des harnais lors d’un défilé.

Pour lancer C-Cube il y a deux ans, j’ai obtenu un financement de finance&invest.brussels, ce qui m’a permis d’équiper le café avec du matériel neuf pour la couture et la cuisine. Le financement était surtout pour l’électroménager, comme les frigos. Pour le reste, toute la déco du café a été conçue avec du matériel de récupération, même la vaisselle vient des brocantes »

Mélanie, gérante de C-Cube, un café cantine couture situé Boulevard d’Ypres.

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financements - 2 septembre 2024

D-carbonize : Mesurer facilement l’empreinte carbone des entreprises pour rendre la décarbonisation accessible à tous !


Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Pouvez-vous présenter D-carbonise ?

Grégoire Talbot : Créée en 2021, D-carbonise est une entreprise spécialisée dans la mesure de l’empreinte carbone des entreprises et leur accompagnement vers la réduction de leur empreinte carbone. Notre mission est de faciliter la transition vers des pratiques durables grâce à notre technologie innovante, le « carbon cockpit ».

Le « carbon cockpit » permet aux entreprises d’effectuer leur bilan carbone et de piloter de manière quasi autonome leur programme de réduction des émissions de CO2. Dès le début, D-carbonise a eu des ambitions internationales avec l’objectif de proposer un logiciel accessible à toutes les entreprises, partout dans le monde.

Nous avons développé deux versions de notre logiciel SAAS pour répondre aux besoins de l’ensemble des entreprises : une version complète pour des bilans carbones conformes, destinée aux sociétés complexes, actives sur plusieurs pays, avec de nombreux fournisseurs. Et une version simplifiée pour les entreprises disposant de budgets et de ressources limités, mais souhaitant néanmoins commencer à réduire leur empreinte carbone.

Cette version simplifiée permet, à partir de 40 questions, d’obtenir un diagnostic initial et de sélectionner des solutions de réduction adaptées.

Quels sont les avantages pour une entreprise d’effectuer un bilan carbone ?

Frédéric John: Il y a de nombreux avantages à effectuer un bilan carbone et ils sont étroitement liés aux motivations de nos clients :

Avant tout, on va parler de conformité réglementaire et de fidélisation des clients : Entre 50 à 75% des demandes que nous recevons aujourd’hui sont motivées par un besoin de nos clients de répondre aux exigences de leurs propres clients en matière de déclaration de CO2. Les nouvelles réglementations imposent aux grandes entreprises de réaliser des rapports non-financiers et pour répondre à ces exigences, elles mettent la pression sur leur chaîne de valeur.  L’un des premiers bénéfices est donc de pouvoir conserver ses clients, car le reporting CO2 devient obligatoire.

Ensuite, il s’agit de pouvoir mieux valoriser les efforts durables : Depuis une dizaine d’années, les entreprises cherchent à se positionner comme durables, mais beaucoup n’ont pas encore pu le démontrer scientifiquement. Un bilan carbone permet de quantifier les avantages environnementaux d’un produit ou service par rapport à une alternative, offrant ainsi un avantage compétitif sur le marché.

On touche aussi très vite aux notions d’adaptabilité et de résilience économique :

Le bilan carbone est un point de départ pour repenser un business model vers des pratiques durables comme l’économie circulaire, le reconditionnement, la location plutôt que la vente de produits, mais aussi de réfléchir à de nouveaux produits et de rentrer dans les logiques d’éco- production.  Le bilan carbone permet ici aux entreprises de protéger et faire évoluer leurs activités pour rester pertinentes à long terme.

Et finalement, il y a aussi les questions de transparence et d’attractivité pour les investisseurs : La transparence apportée par un bilan carbone est très appréciée par la jeune génération, mais aussi par les investisseurs. Dans les prochaines années, l’accès aux capitaux sera de plus en plus conditionné par la performance environnementale : les banques, fonds d’investissement et business angels accordent de plus en plus leur préférence à des entreprises qui démontrent un engagement dans des démarches environnementales.

Effectuer un bilan carbone offre donc de nombreux bénéfices, allant de la conformité réglementaire à la valorisation des efforts durables, en passant par l’amélioration de la résilience économique et l’accès facilité aux capitaux.

Quelles sont les grandes évolutions qui vont marquer votre secteur d’ici à 2030 ?

Frédéric John: Plusieurs facteurs vont venir impacter et soutenir la valeur ajoutée du bilan carbone :

L’évolution du cadre réglementaire est le plus déterminant. La directive européenne CSRD, même si elle n’est pas encore active, obligera plus de 50 000 entreprises en Europe à effectuer un reporting carbone. Cette obligation va créer une pression sur toute la chaîne de valeur, incitant une grande partie des entreprises à mesurer et réduire leurs émissions de CO2.

Au-delà de cela, je pense que les entreprises prennent de plus en plus conscience de leur devoir de décarbonation face au changement climatique. Et les clients, tant privés que publics, deviennent aussi plus sensibles aux enjeux climatiques, faisant de la performance environnementale un critère d’achat essentiel. Et pour démontrer qu’on est plus performant qu’un autre d’un point de vue écologique, il n’y a rien de mieux qu’un bilan carbone et les analyses associées.

Toujours sur le plan réglementaire, il y a aussi le fameux CBAM qui aura un impact incroyable au niveau mondial, en obligeant les entreprises en Asie, en Chine, en Inde, aux États-Unis et ailleurs, à effectuer des rapports carbone si elles souhaitent continuer à travailler avec des entreprises européennes. L’Europe, en tant que centre du commerce mondial, imposera ainsi ses normes environnementales à une échelle globale.

Et sur cette base, le bilan carbone va aussi jouer un rôle au niveau de la compétitivité des entreprises : de plus en plus de clients nous sollicitent car ils doivent démontrer un plan de réduction carbone pour remporter des appels d’offres auprès de grandes entreprises. Cette tendance se renforce à l’échelle mondiale, soulignant l’importance de la transparence et de l’engagement écologique pour rester compétitif.

Vous venez d’effectuer une levée de fonds dans le cadre du fonds de Transition Économique. Quels sont les investissements et projets que vous avez financé avec ce financement ? 

Grégoire Talbot : Effectuer une levée de fonds a été une étape cruciale pour nous. Pour une start-up comme la nôtre, fonctionner uniquement sur fonds propres peut ralentir considérablement la croissance, car cela dépend entièrement des clients existants.

Grâce à cette levée de fonds, nous avons pu prendre des risques plus élevés, engager plus de développeurs pour accélérer le développement du logiciel, d’engager plus de consultants pour développer le business et livrer les projets. Et cela permet de créer un environnement qui est beaucoup plus costaud et solide.

Bien que nous ayons maintenant accès à plus de capital, il est toutefois crucial de le gérer de manière responsable. Nous avons mis en place une gestion rigoureuse pour éviter de « brûler de l’argent » de manière déraisonnée. Cette approche nous a permis de maintenir une situation financière saine et de poursuivre notre développement durablement.

Quels sont pour vous les avantages à collaborer avec un partenaire financier tel que finance&invest.brussels ?

Grégoire Talbot : Le premier avantage des fonds d’investissement publics, c’est qu’ils viennent compléter les investissements privés et qu’ils sont présents pour soutenir les entreprises à leurs débuts, lorsqu’elles n’ont pas encore prouvé leur performance et que tout est encore au stade des idées et des projets. Mathématiquement, grâce à un fonds public comme finance&invest.brussels, nous avons pu doubler le capital de notre première levée de fonds.

Ensuite, c’est aussi la valeur ajoutée de notre administrateur finance&invest.brussels qui est très bon, qui nous apporte des conseils et nous remet aussi de temps en temps sur les rails quand on rêve un peu trop loin. Et il y a aussi une valeur ajoutée à avoir un conseil d’administration qui agit comme une caisse de résonnance et nous permet d’être challengés sur nos décisions. C’est d’ailleurs quelque chose que nous avons tout de suite voulu mettre en place.

Troisièmement, finance&invest.brussels nous ouvre également des marchés. Nous les comptons d’ailleurs parmi nos clients mais nous avons aussi l’opportunité de nous présenter comme référence en matière de bilan carbone sur l’ensemble de leurs partenaires.

Et finalement, finance&invest.brussels nous a aussi apporté un niveau élevé de professionnalisation dans la structuration de notre capital qui nous offrira aussi une crédibilité supplémentaire auprès de futurs investisseurs. En collaborant avec un investisseur professionnel, nous avons aujourd’hui un socle très solide qui correspond aux standards des meilleures pratiques de marché.

Un mot pour la fin ?

Frédéric John : Notre objectif est de rendre la gestion du bilan carbone accessible à toutes les entreprises. Souvent, une barrière se dresse devant elles : « Je ne sais pas par où commencer », « C’est trop compliqué pour moi ? », « Que faire des données ? ».

Notre mission, c’est vraiment d’aider toutes ces sociétés à avancer !

Et le message que nous aimerions véhiculer se résume en 3 points : « c’est plutôt facile, cela apporte une grande valeur ajoutée et cela demande un investissement vraiment limité ! » 

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financements - 10 juin 2024

Duplex Studio, de la conception à la production de mobilier éco-responsable à Bruxelles !


Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Pouvez-vous me présenter Duplex Studio ?

Duplex Studio, c’est une entreprise de design et de production de mobilier éco-responsable. Notre objectif est de proposer du mobilier, donc des meubles, des luminaires et d’autres objets du quotidien, à faible impact environnemental pour un budget relativement abordable.

Pour cela, nous collaborons avec des entreprises locales afin de concevoir nos produits à partir de chutes industrielles et de matériaux de récupération. Et nous proposons des objets qui sont produits localement, ici, à Bruxelles, dans notre studio. 

Pour le moment, nos clients sont essentiellement B2B, ce sont des professionnels de l’horeca, des co-living / co-working et des architectes qui font appel à nos services pour des projets d’aménagement d’intérieur.

Vous venez d’effectuer une levée de fonds via le Fonds de Transition économique, quels sont les projets et investissements que vous souhaitez réaliser avec ce financement ?

A la base, notre activité était centrée sur le design et la conception. Depuis peu, nous avons revu notre business modèle pour nous concentrer davantage sur la production. Le financement, qui est en fait un co-financement avec un prêt bancaire, nous a donc permis de développer notre activité, notamment en faisant les investissements nécessaires à la production, mais aussi de la recherche & développement.

A ce stade, nous en avons déjà deux collections de mobilier que nous commercialisons: une collection de lampes en pierre, pour laquelle nous récupérons les chutes de la carrière de Maffle et les excédents de tubes en inox de New Laser, une entreprise de Malmédy. Et une deuxième, déclinée autour de chaises, de tables et de bancs, qui est produite à partir de chutes de planchers de l’entreprise Arbony basée à Liège.

Et en ce moment, nous travaillons sur 4 nouvelles collections, en partenariat avec Rotor DC et une autre entreprise dont nous parlerons prochainement.

En quoi votre business modèle est-il associé à la notion de transition économique ?

Aujourd’hui, jusqu’à 70% de l’impact environnemental du mobilier -cela dépend des filières de production- est associé à la matière première. Il s’agit essentiellement  de l’énergie nécessaire pour extraire la matière, la transformer et ensuite, la transporter.

Et cela représente entre 50 et 60% du prix d’un objet fini. En utilisant des matières premières déjà extraites ou transformées, nous pouvons réduire les aspects économiques mais aussi écologiques, et ainsi rapatrier la production au niveau local.

Le second axe de notre business modèle, c’est l’agilité de notre système de production. Grâce à notre partenariat avec Mekanika, nous pouvons usiner un maximum de matières comme le bois, le métal, le plastique, …  

Quels sont les défis rencontrés dans le secteur de l’éco-design ?   

Actuellement, énormément de jeunes designers travaillent sur la conception de produits éco-responsables. Mais un des problèmes régulièrement rencontré, c’est le manque de scalability dans les designs proposés. Et c’est vraiment l’enjeu pour l’avenir : pouvoir proposer du mobilier dessiné et réfléchi pour obtenir un impact environnemental le plus faible possible, tout en pouvant l’intégrer dans une logique de production qui aura un impact réel sur la société.

A titre d’exemple, dans certaines industries de transformation de matière, il y a énormément de chutes de matières premières qui sont incinérées, alors qu’elles pourraient être utilisées pour produire du mobilier. Et c’est notre vision : récupérer toutes ces chutes, qui sont considérées comme déchets, pour les réinjecter dans une production locale de mobilier éco-responsable. 

Quels sont pour vous les avantages à collaborer avec un partenaire financier tel que finance&invest.brussels ?

Au niveau de la prise en charge, elle était très professionnelle et c’est agréable de collaborer avec un acteur qui a pris le temps d’analyser et de comprendre notre business modèle. Ensuite, le financement de finance&invest.brussels nous a aussi fourni les garanties pour accéder au prêt bancaire, ce qui n’est pas évident aujourd’hui pour de jeunes entreprises.

Et finalement, faire partie de l’écosystème bruxellois, c’est aussi intéressant en termes de réseautage et d’accès à d’autres avantages mis à disposition par la Région de Bruxelles-Capitale via les différents pôles, comme Hub, BeCircular, CityDev, …

Un mot pour la fin ?

Depuis l’année dernière, nous organisons une exposition sur l’écodesign en collaboration avec « Design September » et le Mad. Cette année, nous avons invité une vingtaine de designers qui exposeront leurs créations les 3ème et 4ème week-end de septembre à Reset, à proximité de la Place des Congrès.

Si vous avez envie de découvrir une vision du mobilier, où le design s’allie au respect de l’environnement pour un budget abordable, rejoignez-nous !

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