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financements - 2 septembre 2024

D-carbonize : Mesurer facilement l’empreinte carbone des entreprises pour rendre la décarbonisation accessible à tous !


Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Pouvez-vous présenter D-carbonise ?

Grégoire Talbot : Créée en 2021, D-carbonise est une entreprise spécialisée dans la mesure de l’empreinte carbone des entreprises et leur accompagnement vers la réduction de leur empreinte carbone. Notre mission est de faciliter la transition vers des pratiques durables grâce à notre technologie innovante, le « carbon cockpit ».

Le « carbon cockpit » permet aux entreprises d’effectuer leur bilan carbone et de piloter de manière quasi autonome leur programme de réduction des émissions de CO2. Dès le début, D-carbonise a eu des ambitions internationales avec l’objectif de proposer un logiciel accessible à toutes les entreprises, partout dans le monde.

Nous avons développé deux versions de notre logiciel SAAS pour répondre aux besoins de l’ensemble des entreprises : une version complète pour des bilans carbones conformes, destinée aux sociétés complexes, actives sur plusieurs pays, avec de nombreux fournisseurs. Et une version simplifiée pour les entreprises disposant de budgets et de ressources limités, mais souhaitant néanmoins commencer à réduire leur empreinte carbone.

Cette version simplifiée permet, à partir de 40 questions, d’obtenir un diagnostic initial et de sélectionner des solutions de réduction adaptées.

Quels sont les avantages pour une entreprise d’effectuer un bilan carbone ?

Frédéric John: Il y a de nombreux avantages à effectuer un bilan carbone et ils sont étroitement liés aux motivations de nos clients :

Avant tout, on va parler de conformité réglementaire et de fidélisation des clients : Entre 50 à 75% des demandes que nous recevons aujourd’hui sont motivées par un besoin de nos clients de répondre aux exigences de leurs propres clients en matière de déclaration de CO2. Les nouvelles réglementations imposent aux grandes entreprises de réaliser des rapports non-financiers et pour répondre à ces exigences, elles mettent la pression sur leur chaîne de valeur.  L’un des premiers bénéfices est donc de pouvoir conserver ses clients, car le reporting CO2 devient obligatoire.

Ensuite, il s’agit de pouvoir mieux valoriser les efforts durables : Depuis une dizaine d’années, les entreprises cherchent à se positionner comme durables, mais beaucoup n’ont pas encore pu le démontrer scientifiquement. Un bilan carbone permet de quantifier les avantages environnementaux d’un produit ou service par rapport à une alternative, offrant ainsi un avantage compétitif sur le marché.

On touche aussi très vite aux notions d’adaptabilité et de résilience économique :

Le bilan carbone est un point de départ pour repenser un business model vers des pratiques durables comme l’économie circulaire, le reconditionnement, la location plutôt que la vente de produits, mais aussi de réfléchir à de nouveaux produits et de rentrer dans les logiques d’éco- production.  Le bilan carbone permet ici aux entreprises de protéger et faire évoluer leurs activités pour rester pertinentes à long terme.

Et finalement, il y a aussi les questions de transparence et d’attractivité pour les investisseurs : La transparence apportée par un bilan carbone est très appréciée par la jeune génération, mais aussi par les investisseurs. Dans les prochaines années, l’accès aux capitaux sera de plus en plus conditionné par la performance environnementale : les banques, fonds d’investissement et business angels accordent de plus en plus leur préférence à des entreprises qui démontrent un engagement dans des démarches environnementales.

Effectuer un bilan carbone offre donc de nombreux bénéfices, allant de la conformité réglementaire à la valorisation des efforts durables, en passant par l’amélioration de la résilience économique et l’accès facilité aux capitaux.

Quelles sont les grandes évolutions qui vont marquer votre secteur d’ici à 2030 ?

Frédéric John: Plusieurs facteurs vont venir impacter et soutenir la valeur ajoutée du bilan carbone :

L’évolution du cadre réglementaire est le plus déterminant. La directive européenne CSRD, même si elle n’est pas encore active, obligera plus de 50 000 entreprises en Europe à effectuer un reporting carbone. Cette obligation va créer une pression sur toute la chaîne de valeur, incitant une grande partie des entreprises à mesurer et réduire leurs émissions de CO2.

Au-delà de cela, je pense que les entreprises prennent de plus en plus conscience de leur devoir de décarbonation face au changement climatique. Et les clients, tant privés que publics, deviennent aussi plus sensibles aux enjeux climatiques, faisant de la performance environnementale un critère d’achat essentiel. Et pour démontrer qu’on est plus performant qu’un autre d’un point de vue écologique, il n’y a rien de mieux qu’un bilan carbone et les analyses associées.

Toujours sur le plan réglementaire, il y a aussi le fameux CBAM qui aura un impact incroyable au niveau mondial, en obligeant les entreprises en Asie, en Chine, en Inde, aux États-Unis et ailleurs, à effectuer des rapports carbone si elles souhaitent continuer à travailler avec des entreprises européennes. L’Europe, en tant que centre du commerce mondial, imposera ainsi ses normes environnementales à une échelle globale.

Et sur cette base, le bilan carbone va aussi jouer un rôle au niveau de la compétitivité des entreprises : de plus en plus de clients nous sollicitent car ils doivent démontrer un plan de réduction carbone pour remporter des appels d’offres auprès de grandes entreprises. Cette tendance se renforce à l’échelle mondiale, soulignant l’importance de la transparence et de l’engagement écologique pour rester compétitif.

Vous venez d’effectuer une levée de fonds dans le cadre du fonds de Transition Économique. Quels sont les investissements et projets que vous avez financé avec ce financement ? 

Grégoire Talbot : Effectuer une levée de fonds a été une étape cruciale pour nous. Pour une start-up comme la nôtre, fonctionner uniquement sur fonds propres peut ralentir considérablement la croissance, car cela dépend entièrement des clients existants.

Grâce à cette levée de fonds, nous avons pu prendre des risques plus élevés, engager plus de développeurs pour accélérer le développement du logiciel, d’engager plus de consultants pour développer le business et livrer les projets. Et cela permet de créer un environnement qui est beaucoup plus costaud et solide.

Bien que nous ayons maintenant accès à plus de capital, il est toutefois crucial de le gérer de manière responsable. Nous avons mis en place une gestion rigoureuse pour éviter de « brûler de l’argent » de manière déraisonnée. Cette approche nous a permis de maintenir une situation financière saine et de poursuivre notre développement durablement.

Quels sont pour vous les avantages à collaborer avec un partenaire financier tel que finance&invest.brussels ?

Grégoire Talbot : Le premier avantage des fonds d’investissement publics, c’est qu’ils viennent compléter les investissements privés et qu’ils sont présents pour soutenir les entreprises à leurs débuts, lorsqu’elles n’ont pas encore prouvé leur performance et que tout est encore au stade des idées et des projets. Mathématiquement, grâce à un fonds public comme finance&invest.brussels, nous avons pu doubler le capital de notre première levée de fonds.

Ensuite, c’est aussi la valeur ajoutée de notre administrateur finance&invest.brussels qui est très bon, qui nous apporte des conseils et nous remet aussi de temps en temps sur les rails quand on rêve un peu trop loin. Et il y a aussi une valeur ajoutée à avoir un conseil d’administration qui agit comme une caisse de résonnance et nous permet d’être challengés sur nos décisions. C’est d’ailleurs quelque chose que nous avons tout de suite voulu mettre en place.

Troisièmement, finance&invest.brussels nous ouvre également des marchés. Nous les comptons d’ailleurs parmi nos clients mais nous avons aussi l’opportunité de nous présenter comme référence en matière de bilan carbone sur l’ensemble de leurs partenaires.

Et finalement, finance&invest.brussels nous a aussi apporté un niveau élevé de professionnalisation dans la structuration de notre capital qui nous offrira aussi une crédibilité supplémentaire auprès de futurs investisseurs. En collaborant avec un investisseur professionnel, nous avons aujourd’hui un socle très solide qui correspond aux standards des meilleures pratiques de marché.

Un mot pour la fin ?

Frédéric John : Notre objectif est de rendre la gestion du bilan carbone accessible à toutes les entreprises. Souvent, une barrière se dresse devant elles : « Je ne sais pas par où commencer », « C’est trop compliqué pour moi ? », « Que faire des données ? ».

Notre mission, c’est vraiment d’aider toutes ces sociétés à avancer !

Et le message que nous aimerions véhiculer se résume en 3 points : « c’est plutôt facile, cela apporte une grande valeur ajoutée et cela demande un investissement vraiment limité ! » 

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financements - 10 juin 2024

Duplex Studio, de la conception à la production de mobilier éco-responsable à Bruxelles !


Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Pouvez-vous me présenter Duplex Studio ?

Duplex Studio, c’est une entreprise de design et de production de mobilier éco-responsable. Notre objectif est de proposer du mobilier, donc des meubles, des luminaires et d’autres objets du quotidien, à faible impact environnemental pour un budget relativement abordable.

Pour cela, nous collaborons avec des entreprises locales afin de concevoir nos produits à partir de chutes industrielles et de matériaux de récupération. Et nous proposons des objets qui sont produits localement, ici, à Bruxelles, dans notre studio. 

Pour le moment, nos clients sont essentiellement B2B, ce sont des professionnels de l’horeca, des co-living / co-working et des architectes qui font appel à nos services pour des projets d’aménagement d’intérieur.

Vous venez d’effectuer une levée de fonds via le Fonds de Transition économique, quels sont les projets et investissements que vous souhaitez réaliser avec ce financement ?

A la base, notre activité était centrée sur le design et la conception. Depuis peu, nous avons revu notre business modèle pour nous concentrer davantage sur la production. Le financement, qui est en fait un co-financement avec un prêt bancaire, nous a donc permis de développer notre activité, notamment en faisant les investissements nécessaires à la production, mais aussi de la recherche & développement.

A ce stade, nous en avons déjà deux collections de mobilier que nous commercialisons: une collection de lampes en pierre, pour laquelle nous récupérons les chutes de la carrière de Maffle et les excédents de tubes en inox de New Laser, une entreprise de Malmédy. Et une deuxième, déclinée autour de chaises, de tables et de bancs, qui est produite à partir de chutes de planchers de l’entreprise Arbony basée à Liège.

Et en ce moment, nous travaillons sur 4 nouvelles collections, en partenariat avec Rotor DC et une autre entreprise dont nous parlerons prochainement.

En quoi votre business modèle est-il associé à la notion de transition économique ?

Aujourd’hui, jusqu’à 70% de l’impact environnemental du mobilier -cela dépend des filières de production- est associé à la matière première. Il s’agit essentiellement  de l’énergie nécessaire pour extraire la matière, la transformer et ensuite, la transporter.

Et cela représente entre 50 et 60% du prix d’un objet fini. En utilisant des matières premières déjà extraites ou transformées, nous pouvons réduire les aspects économiques mais aussi écologiques, et ainsi rapatrier la production au niveau local.

Le second axe de notre business modèle, c’est l’agilité de notre système de production. Grâce à notre partenariat avec Mekanika, nous pouvons usiner un maximum de matières comme le bois, le métal, le plastique, …  

Quels sont les défis rencontrés dans le secteur de l’éco-design ?   

Actuellement, énormément de jeunes designers travaillent sur la conception de produits éco-responsables. Mais un des problèmes régulièrement rencontré, c’est le manque de scalability dans les designs proposés. Et c’est vraiment l’enjeu pour l’avenir : pouvoir proposer du mobilier dessiné et réfléchi pour obtenir un impact environnemental le plus faible possible, tout en pouvant l’intégrer dans une logique de production qui aura un impact réel sur la société.

A titre d’exemple, dans certaines industries de transformation de matière, il y a énormément de chutes de matières premières qui sont incinérées, alors qu’elles pourraient être utilisées pour produire du mobilier. Et c’est notre vision : récupérer toutes ces chutes, qui sont considérées comme déchets, pour les réinjecter dans une production locale de mobilier éco-responsable. 

Quels sont pour vous les avantages à collaborer avec un partenaire financier tel que finance&invest.brussels ?

Au niveau de la prise en charge, elle était très professionnelle et c’est agréable de collaborer avec un acteur qui a pris le temps d’analyser et de comprendre notre business modèle. Ensuite, le financement de finance&invest.brussels nous a aussi fourni les garanties pour accéder au prêt bancaire, ce qui n’est pas évident aujourd’hui pour de jeunes entreprises.

Et finalement, faire partie de l’écosystème bruxellois, c’est aussi intéressant en termes de réseautage et d’accès à d’autres avantages mis à disposition par la Région de Bruxelles-Capitale via les différents pôles, comme Hub, BeCircular, CityDev, …

Un mot pour la fin ?

Depuis l’année dernière, nous organisons une exposition sur l’écodesign en collaboration avec « Design September » et le Mad. Cette année, nous avons invité une vingtaine de designers qui exposeront leurs créations les 3ème et 4ème week-end de septembre à Reset, à proximité de la Place des Congrès.

Si vous avez envie de découvrir une vision du mobilier, où le design s’allie au respect de l’environnement pour un budget abordable, rejoignez-nous !

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financements - 11 mars 2024

De la ferme à l’assiette avec eFarmz, la plate-forme digitale « 100% belge, 100% bio »


Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Depuis 2013, vous avez totalement changé de carrière pour conquérir le marché de l’e-commerce bio et local. Quelle était la vision initiale pour développer un business model à la fois innovant et porteur de valeurs très en ligne avec les fondamentaux de la transition économique ? 

Le déclic est arrivé quand ma fille est entrée en maternelle. Après 12 ans passées au sein de multinationales, j’ai ressenti le besoin de faire qqch pour moi et de me consacrer à un projet porteur de sens et en lien avec mes valeurs.

En 2013, c’était assez difficile de faire des courses quand on voulait bien manger, surtout pour les gens pressés. Il y avait encore très peu de bons produits accessibles et quand on voulait bien cuisiner, il fallait prendre le temps d’aller chez un petit boucher, sur les marchés, de rencontrer les petits producteurs. A l’époque, les magasins bio vendaient très peu de produits frais et encore moins de produits belges.

Et c’est de là qu’est venue l’idée de développer une plate-forme en ligne qui permettrait en quelques clics de faire ses courses et d’avoir accès à une large gamme de produits de qualité et d’origine belge.

Quelles sont, selon vous, les grandes évolutions et défis qui vont marquer votre secteur d’ici à 2030 ? 

Depuis que j’ai lancé eFarmz, il y a eu plusieurs crises alimentaires qui nous ont fait prendre conscience qu’il était temps de manger différemment : la crise du fibronil sur les œufs, la crise de la viande de cheval, la crise du pain, … Et aujourd’hui, on voit que la dimension environnementale devient aussi de plus en plus importante, car le secteur alimentaire représente 27% des émissions de CO2.

Tout cela nous montre que l’alimentation a besoin d’évoluer vers de nouveaux comportements, avec une recherche de produits plus locaux, qui ne sont ni suremballés, ni trop transformés, manger un peu moins de viande et composer une assiette plus végétalisée, mais aussi choisir des produits bio pour soutenir des modes de culture plus respectueux de l’environnement.

Vous venez de réaliser une nouvelle levée de fonds, quels sont les projets et investissements que vous souhaitez réaliser avec ce nouveau financement ? 

L’année dernière a été une année plus difficile pour le consommateur, avec la crise économique qui a réduit le pouvoir d’achat. Et de notre côté, on a fait pas mal de changements, dont un nouveau site internet. Et pour nous, le projet est d’investir dans notre croissance, pour pouvoir toucher plus de consommateurs et continuer à proposer une large gamme de produits de qualité, disponibles en quelques clics.

Cela fait plusieurs années que vous collaborez avec finance&invest.brussels, quels sont pour vous les avantages à collaborer avec nous en tant que partenaire financier ?

Il y a plusieurs avantages. Moi, ce que j’apprécie chez finance&invest.brussels, c’est la large palette de solutions pour se financer. Ca peut être un emprunt, une prise de participation, des prêts mezzanines, et c’est intéressant car on peut trouver la formule qui s’adapte le mieux à la maturité et aux besoins de l’entreprise.

Et ensuite, c’est aussi la possibilité de se financer pour des investissements plus conséquents, avec un partenaire qui peut choisir de soutenir des projets en lesquels il croit, sur des indicateurs qui vont plus loin que la rentabilité à court-terme, comme la création d’emploi ou l’impact par exemple.

C’est donc une relation dans la durée, avec des solutions qui vont évoluer en fonction des différents stades de développement de l’entreprise.


Vous aussi, vous souhaitez réduire l’empreinte carbone de votre entreprise? Contactez-nous par email à l’adresse info@finance.brussels en mentionnant le fonds de transition économique dans l’intitulé du message ou via le bouton « demander un financement » disponible sur toutes les pages de notre site internet.


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financements - 27 février 2024

KGS, la start-up qui assure le « last miles delivery » avec ses véhicules électriques


Un partenaire financé par le Fonds de Transition Économique – Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Pouvez-vous présenter votre activité ? On parle de « last miles delivery », mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?  

Le « last miles delivery », c’est la livraison de colis sur les derniers kms. Plus concrètement, chez KGS, nous collaborons avec plusieurs plateformes d’e-commerce. Chaque jour, plusieurs camions viennent à notre dépôt décharger des centaines de colis.  Commence ensuite l’étape logistique, puisque les colis sont triés pour être répartis par villes et par quartier afin d’être livré au client final. Nous couvrons aujourd’hui toute la Belgique.

Vous venez d’effectuer une levée de fonds dans le cadre du fonds de Transition Économique. Quels sont les investissements / projets que vous souhaitez développer avec ce financement ? 

Pour le moment, nous avons investi dans une flotte de 20 vélos cargos électriques, mais aussi des camionnettes électriques, et du matériel de tri pour le dépôt. Par la suite, nous souhaitons créer des mini-hubs partout en Belgique pour assurer la livraison des « derniers kms » en véhicules électriques.

En quoi votre business model est-il inspiré de la notion de transition économique ? 

Le secteur des transports est connu pour avoir un impact important en termes d’émissions carbone. Nous, en tant que jeune entreprise, nous avons envie de contribuer à une évolution du secteur et de faire évoluer la mentalité de nos clients.

A Bruxelles, on voit qu’il y a de plus en plus de piétonniers par exemple, ce qui complexifie énormément les possibilités de livraison en centre-ville avec des véhicules classiques, car ces zones sont difficilement accessibles. Et dans ce contexte, le vélo-cargo est une solution ! 

Quelles sont les grandes évolutions qui, selon vous, vont marquer votre secteur d’ici à 2030 ?

Aujourd’hui, il existe de nombreuses inconnues concernant l’évolution du secteur. On parle beaucoup des véhicules électriques mais il y existe pas mal de contraintes : l’offre de vélo-cargos est assez limitée, les camionnettes électriques arrivent peu à peu sur le marché mais elles ont des niveaux d’autonomie assez faibles, et on ne sait pas non plus clairement quelle sera la durée de vie des véhicules électriques et de leurs batteries. 

Au niveau du marché, on évolue dans un système qui est en place depuis des années et qui fonctionne. Les grands acteurs se posent  beaucoup de questions mais les changements structurels représentent de gros investissements.  Si on regarde du côté des clients, certains recherchent déjà à se décarboniser , mais ce n’est pas la majorité, ce qui créé une certaine passivité.

Nous, on a voulu se lancer et faire le premier pas, pour apporter à notre client une vraie solution et les aider ainsi à se décarboniser avec des vélos-cargos et des camionnettes électriques.  Aujourd’hui, cela fait un an que nos vélos sont sur les routes et on obtient des résultats très satisfaisants. En tant que jeune société, on a plus de liberté pour tester de nouvelles approches.

Quels sont pour vous les avantages à collaborer avec un partenaire financier tel que finance&invest.brussels ?

Il s’agissait pour nous d’une toute nouvelle expérience car c’était vraiment notre toute première demande de financement. Ce qui nous a réellement marqué et ce, dès la première rencontre, c’est l’écoute et l’envie de nous soutenir.

Dans un premier temps, notre projet a été analysé en profondeur pour savoir si il était fiable ou non, et ensuite, nous avons vraiment ressenti que notre contact nous proposait des solutions, avec beaucoup de flexibilité, mais aussi des conseils pour nous diriger vers la meilleure approche : est-ce que c’est plus un prêt, ou est-ce que c’est plus un investissement ?

Il y a une vraie discussion, une vraie disponibilité, et des conseils qui nous ont tiré vers le haut, comme réaliser un bilan carbone. On sent le soutien, la curiosité pour le projet et les challenges auxquels nous sommes confrontés. Nous sommes supers contents et à refaire, on n’hésiterait pas !


Vous aussi, vous souhaitez réduire l’empreinte carbone de votre entreprise? Contactez-nous par email à l’adresse info@finance.brussels en mentionnant le fonds de transition économique dans l’intitulé du message ou via le bouton « demander un financement » disponible sur toutes les pages de notre site internet.


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