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financements - 11 mars 2024

De la ferme à l’assiette avec eFarmz, la plate-forme digitale « 100% belge, 100% bio »


Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Depuis 2013, vous avez totalement changé de carrière pour conquérir le marché de l’e-commerce bio et local. Quelle était la vision initiale pour développer un business model à la fois innovant et porteur de valeurs très en ligne avec les fondamentaux de la transition économique ? 

Le déclic est arrivé quand ma fille est entrée en maternelle. Après 12 ans passées au sein de multinationales, j’ai ressenti le besoin de faire qqch pour moi et de me consacrer à un projet porteur de sens et en lien avec mes valeurs.

En 2013, c’était assez difficile de faire des courses quand on voulait bien manger, surtout pour les gens pressés. Il y avait encore très peu de bons produits accessibles et quand on voulait bien cuisiner, il fallait prendre le temps d’aller chez un petit boucher, sur les marchés, de rencontrer les petits producteurs. A l’époque, les magasins bio vendaient très peu de produits frais et encore moins de produits belges.

Et c’est de là qu’est venue l’idée de développer une plate-forme en ligne qui permettrait en quelques clics de faire ses courses et d’avoir accès à une large gamme de produits de qualité et d’origine belge.

Quelles sont, selon vous, les grandes évolutions et défis qui vont marquer votre secteur d’ici à 2030 ? 

Depuis que j’ai lancé eFarmz, il y a eu plusieurs crises alimentaires qui nous ont fait prendre conscience qu’il était temps de manger différemment : la crise du fibronil sur les œufs, la crise de la viande de cheval, la crise du pain, … Et aujourd’hui, on voit que la dimension environnementale devient aussi de plus en plus importante, car le secteur alimentaire représente 27% des émissions de CO2.

Tout cela nous montre que l’alimentation a besoin d’évoluer vers de nouveaux comportements, avec une recherche de produits plus locaux, qui ne sont ni suremballés, ni trop transformés, manger un peu moins de viande et composer une assiette plus végétalisée, mais aussi choisir des produits bio pour soutenir des modes de culture plus respectueux de l’environnement.

Vous venez de réaliser une nouvelle levée de fonds, quels sont les projets et investissements que vous souhaitez réaliser avec ce nouveau financement ? 

L’année dernière a été une année plus difficile pour le consommateur, avec la crise économique qui a réduit le pouvoir d’achat. Et de notre côté, on a fait pas mal de changements, dont un nouveau site internet. Et pour nous, le projet est d’investir dans notre croissance, pour pouvoir toucher plus de consommateurs et continuer à proposer une large gamme de produits de qualité, disponibles en quelques clics.

Cela fait plusieurs années que vous collaborez avec finance&invest.brussels, quels sont pour vous les avantages à collaborer avec nous en tant que partenaire financier ?

Il y a plusieurs avantages. Moi, ce que j’apprécie chez finance&invest.brussels, c’est la large palette de solutions pour se financer. Ca peut être un emprunt, une prise de participation, des prêts mezzanines, et c’est intéressant car on peut trouver la formule qui s’adapte le mieux à la maturité et aux besoins de l’entreprise.

Et ensuite, c’est aussi la possibilité de se financer pour des investissements plus conséquents, avec un partenaire qui peut choisir de soutenir des projets en lesquels il croit, sur des indicateurs qui vont plus loin que la rentabilité à court-terme, comme la création d’emploi ou l’impact par exemple.

C’est donc une relation dans la durée, avec des solutions qui vont évoluer en fonction des différents stades de développement de l’entreprise.


Vous aussi, vous souhaitez réduire l’empreinte carbone de votre entreprise? Contactez-nous par email à l’adresse info@finance.brussels en mentionnant le fonds de transition économique dans l’intitulé du message ou via le bouton « demander un financement » disponible sur toutes les pages de notre site internet.


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financements - 31 octobre 2022

Yoga Room, l’art de rester zen!

Yoga Room, ce sont 8 studios de yoga présents à travers l’Europe, dont 4 situés à Bruxelles, avec des antennes à Waterloo, Paris, Lyon, Lisbonne. Après deux années de confinement et de longs mois d’arrêt, Yoga Room retrouve son dynamisme et continue à offrir un large choix de cours tout au long de la journée, avec une équipe de 80 professeurs venus des 4 coins du monde.

Pierre, d’où vous est venue l’idée de lancer Yoga Room ?  Et en quoi la marque Yoga Room est-elle différente des autres ?

J’ai passé 10 années en Chine après mes études, à Shanghai, où j’ai découvert le yoga et je suis vite devenu complètement addict. Ce qui m’a tout de suite plu en Chine, c’était une approche très sportive, où la spiritualité est le point d’arrivée et non le point de départ, mais extrêmement bénéfique pour le corps et pour l’esprit. Et comme j’ai très vite été séduit, je suis devenu prof et j’ai ensuite ouvert deux studios sur place.

Après 10 ans, j’ai eu envie de rentrer partager ma passion dans ma ville, à Bruxelles et j’ai voulu ouvrir un studio digne de la capitale de l’Europe. En Chine, le référentiel est très différent de l’image que l’on peut avoir du yoga ici et c’est ce que je voulais offrir aux Bruxellois : des studios modernes, tous les types de cours, une présence tout au long de la journée, avec des profs qui viennent des 4 coins du monde. Je voulais amener cette richesse-là, cette expérience de vie qui fait que ces profs ont la capacité de changer la vie des gens.

C’est la recette Yoga Room, une offre de cours inégalée, des studios accueillants, des profs qui ont parcouru le monde, se sont frottés à des cultures différentes et qui ont du recul sur le sens de la vie. Ici, le yoga est encore très récent.

A partir de quel moment dans le développement de votre entreprise avez-vous fait appel à des investisseurs et notamment à finance&invest.brussels ? Quels étaient vos objectifs ?

A la base, je cherchais des investisseurs pour continuer à grandir et à ouvrir de nouveaux studios. Mais finance&invest.brussels est entré dans le capital de Yoga Room en mars 2020, 7 jours après le lockdown.  Le confinement a été une période extrêmement difficile à vivre pour le secteur sportif. Du jour au lendemain, on a dû fermer les studios, on est passé de 25.000 personnes par mois à zéro

Dans ce contexte difficile, les équipes de finance&invest.brussels ont toujours été très supportives. Pour moi, ce sont de très bons partenaires financiers qui font confiance et en qui on peut avoir confiance. Ils ont des ressources qu’ils n’hésitent pas à mobiliser pour soutenir un projet auquel ils croient.

Et ce que je trouve particulièrement intéressant, c’est que leurs KPIs ne sont pas uniquement financiers. Il y a d’autres dimensions, comme la création d’emploi, le bien-être général qu’on offre à la ville, et c’est intéressant pour des gens comme moi pour qui l’argent n’est pas l’objectif numéro 1 mais une conséquence de ce que je fais.   

« Mon objectif, c’est de changer la vie de plein de gens, l’argent, c’est la conséquence de notre bonne action »

Qu’est-ce que ça représente pour vous d’entreprendre à Bruxelles ?

Ce qui fait écho pour moi, c’est surtout le fait d’entreprendre. J’ai besoin de vivre ma passion, de faire les choses, de voir que je crée de l’impact sur la vie des gens, de prendre des risques. C’est avant tout une histoire de passion, de liberté, j’ai besoin d’aimer et de croire en mon projet.  

Ensuite, Bruxelles, ça reste la ville où j’ai grandi, la capitale de l’Europe, et je suis un vrai patriote, j’aime la Belgique. Et je veux faire de Bruxelles la capitale européenne du yoga, et j’ai aussi construit mon entreprise à l’image de Bruxelles : on a 27 nationalités dans nos professeurs, 80 profs et ça, j’en suis très fier. Je pense qu’à ma manière, je fais rayonner Bruxelles.

3 mots-clés pour réussir en tant qu’entrepreneur ?

« Never give up », « It’s impossible until it’s done », « Forget what you do, just do it! »

Un conseil ?

Mon conseil, c’est de ne pas suivre une opportunité business, mais de suivre ce que votre cœur vous dit de faire. Quand on écoute son cœur, on n’a pas peur, et même quand ça devient compliqué, on trouve en soi les ressources pour continuer et les mots pour vendre son projet.  Quand on s’attache à une opportunité business, le jour où les revenus diminuent ou disparaissent, on s’arrête.

Mais si tu vis ta passion dans ton cœur, tu restes motivé, tu parviens à trouver les mots et les moyens pour continuer. C’est toujours la première question que je pose aux porteurs de projet : tu es animé par une passion ou par ton portefeuille ?

Le mot de la fin ?

Merci à finance&invest.brussels, ils ont toujours été supportifs, il y a vraiment une relation de confiance avec eux. Je ne peux que recommander à toute personne qui a une boite à Bruxelles, c’est d’aller les voir, c’est une très belle structure à Bruxelles. Si Yoga Room est aujourd’hui ce qu’il est, c’est grâce à finance&invest.brussels !


B.Roose

Pierre nous a impressionnés par sa capacité de résilience et l’énergie qu’il déploie pour trouver des solutions et aller de l’avant.  Il a tout en main pour faire de Yoga Room une référence en matière de bien-être urbain.

Barbara Roose
CHIEF INVESTMENT OFFICER – HEAD OF UNIT – MEMBRE DU CONSEIL DE DIRECTION

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